Salut !
J'avoue n'être a priori pas très attirée par ce type de musique. Mes parent-es avaient quelques disques qui avaient appartenu à mon oncle Jérémy. ce dernier, aux dires de ma mère, avait été très impressionné par certains groupes (un peu trop sans doute, m'enfin bref, passons). Toujours est-il que j'avais essayé à une époque d'écouter certains de ses disques : Television, Sex Pistols (et parmi les inspirateurs des Punks, Iggy Pop et les Stooges), c'était vraiment loin d'être ma tasse de thé.
Plus tard, j'ai un peu connu Police, enfin Sting surtout, qui m'a menée vers Police. Du punk reggae, paraît-il. J'aimais assez, je dois dire, et cela détonnait pas mal avec l'image "Sex Pistols" que je gardais de la musique punk.
En 2005, après quelques années passées un peu au loin de la musique rock dans les contrées jazz, "classique" et bretonnante, je suis revenue à mes racines en lisant "Superstars" d'Ann Scott (livre au final pas si intéressant que cela, si ce n'est qu'il m'a permis de rebasculer dans ce que j'appelle le "chocolat" en musique ) et je me suis réabonnée à Rock & Folk. J'ai fait un concert de ci de là dans des petits bars, ce que je n'avais jamais fait jusqu'à présent (j'y ai ainsi entendu les Plastiscines, et bon, bof, j'ai pas trop accroché), et je me suis retrouvée, féministe que je suis, à un des concerts du Festival "Les Femmes S'En Mêlent". Mon premier et unique concert punk. C'était trop fort et inaudible, j'ai détesté, même si je ne regrette pas du tout l'expérience.
Et puis, voilà, chaque année, lors du renouvellement de l'abonnement de ma revue préférée, plutôt que de choisir les offres spéciales pour abonné-es, j'opte plutôt pour les abonnements avec CD ou DVD à la clé, attendant le mois propice à une découverte ou acquisition intéressante. Il y a deux ou trois ans, j'ai ainsi reçu un DVD sur l'histoire du punk. Et j'avoue que j'ai trouvé le documentaire passionnant. Il fut d'ailleurs le premier d'une série que j'ai acquis depuis. Autant j'ai de plus en plus de mal à regarder des concerts à la télévision, autant j'aime de plus en plus regarder des documentaires musicaux, sur les contextes sociaux, culturels de la formation et de l'expansion d'un groupe, ou sur l'enregistrement précis de tel ou tel album. Cette histoire du punk m'a montrée à quelle point cette musique - à l'instar du rap, j'imagine, et d'autres courants musicaux les ayant précédés (je pense au folk avec Dylan, par exemple, ou plutôt Woodie Guthrie ou Pete Seeger, car Dylan semble être tout, sauf un contestataire pur jus) - était liée à une contestation sociale.
En 1988, j'avais acheté un numéro spécial de Libération, "1968-1988, nos 20 ans de rock'n'roll", qui présentait la synthèse des choix d'un certain nombres de journalistes sur leurs cent albums rock préférés entre 1968 et 1988. Pendant des années, ce numéro m'a servi de bible, me guidant dans les méandres de l'histoire du rock de ces vingts années-là pour acheter, ou le plus souvent à ce moment-là emprunter à la discothèque du coin, les vinyles (puis plus tard, les CD) qui y figuraient. J'étais fière, car j'avais pratiquement déjà tous les premiers (ça sert d'être fan des Beatles et des Stones^^), j'y ai eu quelques déconvenues (Alan Vega, le grand - et sublime ! - looser du rock'n'roll d'après les critiques, c'est peu que de l'écrire...), mais aussi de magnifiques découvertes ("Electric Ladyland" de Jimi Hendrix, ou "Big Brother and the Holding Company" avec Janis Joplin). Parmi tous ces disques, il y en avait un avec un pochette incroyable qui s'appelait "London Calling". Il avait été enregistré par les Clash. Quelques années plus tard, je me décidai à emprunter cet album et à l'enregistrer, ainsi qu'un autre, "Combat Rock", qui contient notamment le tube "Should I Stay Or Should I Go". J'avais apprécié à l'époque et avais encore une fois été surprise que ce groupe soit qualifié de "punk" tant sa musique était éloignée de l'idée que je m'en faisais, et qui a depuis été confortée par les concerts auxquels j'avais assistés et le documentaire que j'avais regardé. Ce dernier d'ailleurs les mettait à l'honneur, et j'ai ainsi découvert que les Clash étaient vraiment des chanteurs contestataires. Je réécoutai "London Calling" à l'occasion, mais c'est tout.
Ce mois-ci, Rock & Folk propose dans ses pages une chronique d'un album live à venir des Clash. Il s'agit de la capture d'un concert en première partie des Who (oui, des Who, dingue !) au Shea Stadium. Cela m'attire d'autant plus que sur l'album hommage à Béranger, un des artistes (je ne sais plus lequel) explique que François Béranger fut un choc pour lui et est resté sa référence absolue depuis, ce, malgré les Clash. Et ainsi, je me mets à réécouter mes deux cassettes dans la voiture... en boucle depuis plusieurs jours, détrônant ainsi Béranger qui squattait ma bagnole depuis des semaines.
Ce soir, j'ai craqué : je viens d'acheter la quasi intégralité de leurs albums (sauf le dernier), soit quatre, dont un double ("London Calling") et un triple ("Sandinista!") - vinylement parlant, ainsi qu'un DVD sur leur histoire, car l'article de mon mensuel préféré semble indiquer que les Clash étaient véritablement politisés, et j'ai ainsi donc bien envie d'en savoir plus. Sur Woodie Guthrie aussi, l'inspirateur de Dylan qui chantait pour les prolos, mais le documentaire que j'ai est en américain non sous-titré, alors bon, j'ai pas encore eu le courage de le regarder. C'est d'ailleurs une des barrières premières que j'ai eues avec Dylan, la langue. Car je savais ces textes riches, mais n'appréciant guère ses premiers disques étant jeune (trop épurés à mon goût), il m'était difficile de goûter à son écriture par ailleurs. De toutes façons, la musique a tout de même toujours plus compté pour moi. M'enfin, bref.
Et vous, alors, ça représente quoi pour vous, la musique punk ?
Ariane-?
J'avoue n'être a priori pas très attirée par ce type de musique. Mes parent-es avaient quelques disques qui avaient appartenu à mon oncle Jérémy. ce dernier, aux dires de ma mère, avait été très impressionné par certains groupes (un peu trop sans doute, m'enfin bref, passons). Toujours est-il que j'avais essayé à une époque d'écouter certains de ses disques : Television, Sex Pistols (et parmi les inspirateurs des Punks, Iggy Pop et les Stooges), c'était vraiment loin d'être ma tasse de thé.
Plus tard, j'ai un peu connu Police, enfin Sting surtout, qui m'a menée vers Police. Du punk reggae, paraît-il. J'aimais assez, je dois dire, et cela détonnait pas mal avec l'image "Sex Pistols" que je gardais de la musique punk.
En 2005, après quelques années passées un peu au loin de la musique rock dans les contrées jazz, "classique" et bretonnante, je suis revenue à mes racines en lisant "Superstars" d'Ann Scott (livre au final pas si intéressant que cela, si ce n'est qu'il m'a permis de rebasculer dans ce que j'appelle le "chocolat" en musique ) et je me suis réabonnée à Rock & Folk. J'ai fait un concert de ci de là dans des petits bars, ce que je n'avais jamais fait jusqu'à présent (j'y ai ainsi entendu les Plastiscines, et bon, bof, j'ai pas trop accroché), et je me suis retrouvée, féministe que je suis, à un des concerts du Festival "Les Femmes S'En Mêlent". Mon premier et unique concert punk. C'était trop fort et inaudible, j'ai détesté, même si je ne regrette pas du tout l'expérience.
Et puis, voilà, chaque année, lors du renouvellement de l'abonnement de ma revue préférée, plutôt que de choisir les offres spéciales pour abonné-es, j'opte plutôt pour les abonnements avec CD ou DVD à la clé, attendant le mois propice à une découverte ou acquisition intéressante. Il y a deux ou trois ans, j'ai ainsi reçu un DVD sur l'histoire du punk. Et j'avoue que j'ai trouvé le documentaire passionnant. Il fut d'ailleurs le premier d'une série que j'ai acquis depuis. Autant j'ai de plus en plus de mal à regarder des concerts à la télévision, autant j'aime de plus en plus regarder des documentaires musicaux, sur les contextes sociaux, culturels de la formation et de l'expansion d'un groupe, ou sur l'enregistrement précis de tel ou tel album. Cette histoire du punk m'a montrée à quelle point cette musique - à l'instar du rap, j'imagine, et d'autres courants musicaux les ayant précédés (je pense au folk avec Dylan, par exemple, ou plutôt Woodie Guthrie ou Pete Seeger, car Dylan semble être tout, sauf un contestataire pur jus) - était liée à une contestation sociale.
En 1988, j'avais acheté un numéro spécial de Libération, "1968-1988, nos 20 ans de rock'n'roll", qui présentait la synthèse des choix d'un certain nombres de journalistes sur leurs cent albums rock préférés entre 1968 et 1988. Pendant des années, ce numéro m'a servi de bible, me guidant dans les méandres de l'histoire du rock de ces vingts années-là pour acheter, ou le plus souvent à ce moment-là emprunter à la discothèque du coin, les vinyles (puis plus tard, les CD) qui y figuraient. J'étais fière, car j'avais pratiquement déjà tous les premiers (ça sert d'être fan des Beatles et des Stones^^), j'y ai eu quelques déconvenues (Alan Vega, le grand - et sublime ! - looser du rock'n'roll d'après les critiques, c'est peu que de l'écrire...), mais aussi de magnifiques découvertes ("Electric Ladyland" de Jimi Hendrix, ou "Big Brother and the Holding Company" avec Janis Joplin). Parmi tous ces disques, il y en avait un avec un pochette incroyable qui s'appelait "London Calling". Il avait été enregistré par les Clash. Quelques années plus tard, je me décidai à emprunter cet album et à l'enregistrer, ainsi qu'un autre, "Combat Rock", qui contient notamment le tube "Should I Stay Or Should I Go". J'avais apprécié à l'époque et avais encore une fois été surprise que ce groupe soit qualifié de "punk" tant sa musique était éloignée de l'idée que je m'en faisais, et qui a depuis été confortée par les concerts auxquels j'avais assistés et le documentaire que j'avais regardé. Ce dernier d'ailleurs les mettait à l'honneur, et j'ai ainsi découvert que les Clash étaient vraiment des chanteurs contestataires. Je réécoutai "London Calling" à l'occasion, mais c'est tout.
Ce mois-ci, Rock & Folk propose dans ses pages une chronique d'un album live à venir des Clash. Il s'agit de la capture d'un concert en première partie des Who (oui, des Who, dingue !) au Shea Stadium. Cela m'attire d'autant plus que sur l'album hommage à Béranger, un des artistes (je ne sais plus lequel) explique que François Béranger fut un choc pour lui et est resté sa référence absolue depuis, ce, malgré les Clash. Et ainsi, je me mets à réécouter mes deux cassettes dans la voiture... en boucle depuis plusieurs jours, détrônant ainsi Béranger qui squattait ma bagnole depuis des semaines.
Ce soir, j'ai craqué : je viens d'acheter la quasi intégralité de leurs albums (sauf le dernier), soit quatre, dont un double ("London Calling") et un triple ("Sandinista!") - vinylement parlant, ainsi qu'un DVD sur leur histoire, car l'article de mon mensuel préféré semble indiquer que les Clash étaient véritablement politisés, et j'ai ainsi donc bien envie d'en savoir plus. Sur Woodie Guthrie aussi, l'inspirateur de Dylan qui chantait pour les prolos, mais le documentaire que j'ai est en américain non sous-titré, alors bon, j'ai pas encore eu le courage de le regarder. C'est d'ailleurs une des barrières premières que j'ai eues avec Dylan, la langue. Car je savais ces textes riches, mais n'appréciant guère ses premiers disques étant jeune (trop épurés à mon goût), il m'était difficile de goûter à son écriture par ailleurs. De toutes façons, la musique a tout de même toujours plus compté pour moi. M'enfin, bref.
Et vous, alors, ça représente quoi pour vous, la musique punk ?
Ariane-?
Dernière édition par heloise le Mar 23 Sep - 23:46, édité 1 fois