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Paul Newman

2 participants

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1Paul Newman Empty Paul Newman Mar 30 Sep - 21:45

heloise

heloise

Salut !

Paul Newman est mort... J'aimais beaucoup l'acteur, j'ai quelques films à la maison. Mais en lisant la presse ces derniers jours, je découvre que l'homme, le citoyen avait l'air d'être pas mal non plus. Rolling Eyes

Extrait.

Dans Le Soir du 29 septembre, Didier Stiers et Nicolas Crousse a écrit:Paul Newman, l'arme à gauche

L'ACTEUR ÉTAIT IMMENSE.

Derrière la forte tête, il y avait aussi un réalisateur, un pilote de course et un grand démocrate

Le regard est franc. Direct. Viril. On y lit quelque chose de dur. La détermination du gars qui en aurait bavé, bien décidé à ne plus s'en laisser conter. Une fragilité aussi, qui aura fait de Blue eyes l'une des stars américaines les plus aimées du vingtième siècle.

Il aurait pu se contenter d'être un beau gosse. Paul Newman, décédé vendredi des suites d'un cancer du poumon, fut beaucoup plus que cela : l'un des plus grands acteurs hollywoodiens de l'après-guerre. En 1954, année de ses débuts sur grand écran, Newman a près de trente ans et derrière lui un passage dans le célèbre Actor's studio de Lee Strasberg. On le connaît alors comme acteur de théâtre, avec des pièces telles que Picnic (1953), montées à Broadway, où il croise celle qui deviendra sa (seconde) femme, Joanne Woodward, et dont il ne se séparera jamais.

Dès 1956, sa carrière prend son envol. Avec, coup sur coup, trois rôles qui restent. Dans Marqué par la haine, il incarne le boxeur Rocky Graziano. Robert Wise n'en fait pas qu'un cogneur : c'est un marginal. Dans Le gaucher, d'Arthur Penn, Newman se glisse dans les bottes de William Bonney, alias Billy the kid. Et c'est Œdipe dans l'Ouest !

L'année suivante, dans La chatte sur un toit brûlant, le voici face à l'ombre d'un père tout-puissant. Et d'une femme (Liz Taylor) auprès de laquelle il avance castré, alcoolique et dépressif. « Pourquoi bois-tu ? », interroge le père. Réponse du fils, démoli et enragé : « Par dégoût ! »

Il suffit de ces trois films pour installer l'incroyable charisme de Newman. Avec la puissance physique et émotionnelle d'une lame prête à saigner. Et une brutalité sensuelle, où se mélangent savamment la douceur et la force. A l'époque, on le compare à Brando. Ou à feu James Dean.

On le voit enfermé dans des rôles de hors-la-loi et de bagarreur ? Sa palette est bien plus large. Dans les années qui suivent, Newman sort de cette image d'Epinal, made in Actor's studio, et explore de nouveaux territoires. Otto Preminger (Exodus) le branche sur une fibre politique, laquelle ne cessera de grandir avec le temps. Démocrate invétéré, Newman participe dès 1963 au mouvement pour les droits civiques. S'engage plus tard dans le combat contre la guerre du Vietnam. Puis dans celui pour le désarmement nucléaire. En 1990, il participe au sauvetage du newsmagazine The Nation, très à gauche. D'aucuns le sentent tenté par l'aventure présidentielle, à l'instar de Ronald Reagan, autre rejeton d'Hollywood. Et de fait, la politique ultra-libérale de ce dernier le met en rage, comme le fera plus tard celle de GW Bush. Mais Newman n'a qu'une maîtresse, et c'est la voiture. Et s'il pense un moment à quitter, à 47 ans, le monde du cinéma, c'est pour se lancer dans la compétition automobile. Sept ans plus tard, il manquera de peu la victoire aux 24 Heures du Mans.

Alfred Hitchcock (Le rideau déchiré) exploite quant à lui le potentiel intellectuel d'un acteur jusque-là catalogué au rayon des bad boys. Hitchcock n'en sort pas grandi. Newman, oui. Car l'on sait désormais que cette forte tête a plus d'une corde à son arc.

Peu après le tournage de Luke, la main froide (Stuart Rosenberg), l'un de ses tout grands rôles, où il incarne un bagnard écorché, solitaire, misanthrope à ses heures, populaire malgré lui, George Roy Hill l'embarque avec Robert Redford dans un film qui va lancer la mode des buddy movies. Butch Cassidy et le kid (1969), et plus tard L'arnaque (1973) donnent désormais à ses rébellions de petits airs de sourires en coin. Hors-la-loi mais désormais plus dépressif, il fait preuve dans ces rôles-là de pas mal d'humour. Un humour qui le mènera, au soir de sa carrière, vers le cinéma des frères Coen (Le grand saut).

C'est un joueur. Et c'est à l'univers du jeu qu'il doit deux de ses plus célèbres rôles. L'arnaqueur en 1961, et sa suite, si l'on peut dire, vingt-cinq ans plus tard avec La couleur de l'argent, de Martin Scorsese, qui lui vaudra la récompense suprême aux Oscars. Deux films dans lesquels Newman se glisse dans la peau d'un joueur de billard, toujours prompt à arnaquer son prochain. Le film consacre l'éclatant retour d'un vieil étalon, qui lance, au dernier plan du film, un mordant « I'm back ».

Le vrai retour de Newman, après quelques succès pas forcément inoubliables (le plus connu : La tour infernale), est pourtant antérieur à 1986. Ce sera Le verdict, de Sidney Lumet, sinon son plus grand rôle, du moins le plus émouvant. En avocat des causes perdues, alcoolique et has been, tentant (lui aussi) tant bien que mal de revenir sur le devant de la scène, Newman est aussi sobre que magistral. D'où lui vient cette nouvelle maestria, qui tire sa force d'un rien ? Sans doute des épreuves de la vie. Une vie qui ne lui a pas toujours fait de cadeaux. Une vie que cet immense pudique n'a jamais désiré commenter. Mais une vie qu'il finira par filmer, comme par procuration, une caméra à la main.

Dès 1968, et le film Rachel, Rachel, Newman passe au mode intimiste, avec un portrait de femme campé par Joanne Woodward. Film peu connu. Film pourtant culte pour certains, dont Jaco Van Dormael, qui nous confiait hier : « Ce n'est pas seulement l'un des films les plus touchants que je connaisse. L'un des plus beaux films sur la féminité. C'est aussi un film qui a influencé mon travail sur Toto, le héros. »

Newman confirme, derrière la caméra, avec De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. Et reste sur le mode familial avec L'affrontement, réalisé cinq ans après la mort de son fils Scott, tombé sous le coup d'une surdose de barbituriques et d'alcool. L'affrontement, sur grand écran, sera celui d'un père et d'un fils, incapables de communiquer.

La vie de Newman a probablement basculé aux lendemains de ce drame. En 1982, l'homme se lance dans le caritatif. Crée une société de produits alimentaires, (Newman's own). Et reverse la plus grande partie de la fortune accumulée dans des opérations de lutte antidrogue ou d'aide aux enfants gravement malades.

En cinquante ans de cinéma (son dernier grand rôle, Les sentiers de la perdition, date de 2003), Newman aura parcouru un sacré chemin. En ayant tout fait – caméra au poing, mains au volant, portefeuille sur le cœur pour tenter de faire oublier ces maudits yeux bleus qui firent trop longtemps chavirer le cœur des femmes. L'homme n'était pas dupe, lui qui avouait rêver, en guise d'épitaphe (et de plaisanterie) : « Ci-gît Paul Newman, dont la carrière s'est achevée quand ses yeux sont devenus marron. »

La Médiathèque (Passage 44) propose dès cette semaine une sélection très riche et complète des films marquants de Paul Newman.



Il a dit

Le mariage

Les gens restent mariés ensemble parce qu'ils le veulent bien, pas parce que les portes sont fermées.

L'adultère

Pourquoi s'amuser avec un hamburger quand il y a du steak à la maison ?

Le poker

Si vous êtes en train de jouer au poker et que vous regardez autour de la table sans pouvoir déterminer qui est en train de se faire avoir, c'est que c'est vous.

La politique

Me retrouver sur la liste des ennemis du président Nixon fut le plus grand honneur de ma vie. Qui sait qui me met sur écoute et sur la liste de quel gouvernement je figure à présent?

L'homosexualité

Depuis tout petit, je n'ai jamais pu comprendre les attaques envers la communauté homosexuelle. Les être humains ont tant de qualités. Quand j'ai fini de faire le tour de tout ce que j'admire vraiment chez une personne, ce qu'elle peut faire avec ses parties intimes arrive tellement bas dans la liste que ça devient insignifiant.

Son Oscar

C'est comme avoir fait la cour à une belle femme pendant 80 ans. Elle finit par céder et l'on dit: « Je suis vraiment désolé, mais je suis fatigué ».

La retraite

On commence par perdre la mémoire, puis on perd confiance en soi et on perd l'imagination. Je pense que pour moi, le livre s'est plus ou moins refermé.
Source : ici

Je ne savais vraiment pas tout cela, qu'il avait combattu pour les droits civiques dès 1963, qu'il avait racheté un journal de gauche, "The Nation" (apparemment, le plus vieux aux Etats-Unis), qu'il s'était présenté sur une liste face à Nixon ! Shocked C'était vraiment un type engagé !

J'ai plusieurs films chez moi, donc. Et je m'étais d'ailleurs fait offrir par ma mère l'an passé, "Détective Privé", un polar des années 60 que j'avais vu avec elle étant gamine. J'avais tout aimé, l'ambiance, la zique, le monsieur. J'ai beaucoup aimé le revoir avec elle.

J'ai adoré "L'Arnaque" aussi, ainsi que "La Couleur De L'Argent" (mais je n'ai pas ce dernier). Son rôle d'avocat looser dans "Le Verdict" m'avait aussi beaucoup marquée. Je me rappelle avoir vu "Luke, La Main Froide" avec mes parent-es (enfin, je crois qu'il s'agit de ce film) et de ce concours en prison où celui qui gagne est celui qui avale le plus d'oeufs durs... "Exodus" aussi, que je n'ai pas revu depuis des lustres. Le film fait avec Hitchock également, que j'ai adoré, même si c'est loin d'être le meilleur film du réalisateur anglais ("Le Rideau Déchiré" avec la très british Julie Andrews, par ailleurs, Mary Poppins). Et puis "La Tour Infernale" aussi, avec une autre légende du cinéma, Steve Mc Queen. Les beaux gosses, quoi.

J'ai toujours trouvé Paul Newman terriblement beau, d'ailleurs. Notamment dans "La Chatte Sur Un Toit Brûlant", film tiré de la pièce du même nom, crypto gay, écrite par Tennessee Williams. Je lui trouvais un charme fou.

En parcourant sa filmographie, je me remémore quelques autres. "Blaze" notamment. Très plaisant. Les westerns, même si ce n'est plus ma tasse de thé, m'ont carrément plu à une époque : "Butch Cassidy Et Le Kid", "Le Gaucher". Le film des frères Cohen aussi, "Le Grand Saut" que j'avais pas mal aimé. En revanche, il a joué dans... "Une Bouteille A La Mer", une des plus belles daubes que j'ai jamais vues. heloise Comme quoi, personne n'est parfait. heloise Quant à son dernier film, "Les Sentiers De La Perdition", je suis loin de partager l'enthousiasme des journalistes : j'avais trouvé ce film long...

C'est vraiment une légende d'Hollywood qui s'en va, et apparemment, un mec très bien aussi.

Ariane-au-revoir,-Paul- Crying or Very sad

2Paul Newman Empty Re: Paul Newman Dim 5 Oct - 22:22

NBGie

NBGie
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Modo

Ouais.

Bon y reste qui finalement ? ça ira plus vite.

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