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Les Runaways

5 participants

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1Les Runaways Empty Les Runaways Mer 15 Sep - 18:38

baboo

baboo
Admin
Admin

Les Runaways 19486521


Date de sortie cinéma : 15 septembre 2010

Réalisé par Floria Sigismondi
Avec Kristen Stewart, Dakota Fanning, Michael Shannon, plus

Long-métrage américain . Genre : Biopic
Durée : 01h46min Année de production : 2009
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Synopsis : LosAngeles, 1975. Joan Jett et Cherie Currie, deux adolescentes rebelles,se rencontrent et deviennent les figures emblématiques de ce qui serévélera être le plus célèbre des groupes de glam rock féminin, lesRunaways.

2Les Runaways Empty Re: Les Runaways Mer 15 Sep - 18:48

baboo

baboo
Admin
Admin

Bon, c'est un peu restrictif de le classer dans cette rubrique car c'est avant tout un super film Musical sur l'histoire de ce groupe (je ne connaissais que Joan Jett sans savoir son histoire)

Décidément, entre les films qu'on pense lesbien et qui n'en ont que 2s et demi, et ceux qu'on ne pensais pas, et qui relève sans taboo l'amour une relation amoureuse.

On a vraiment bien aimé ! Ca rock grave ! Les Runaways 850617
à regarder en VOstFR
(Kristen Stewart est bien mieux dans ce rôle que la mievreuse Bella de "Toilette" lol Un look de shane assez bluffante! On retrouve aussi la petite de "Sam", et l'actrice de "Bliss")
ça sent bon le girl-power
et pour avoir regardé les video des vraies lors de leur concert au japon, c'est extrêment fidèle à la réalité !


un petit article des Inrock
Les Runaways Runaways-604

Crédits photo: "Les Runaways" de Floria Sigismondi


  • Voir les 1 photos


Unbiopic ressuscite les Runaways, groupe de filles pré-punk né dufantasme d’un producteur, en plein mouvement féministe. Une fulgurantehistoire d’amour, de défonce et de guitare.



Elles ont encore du lactose au coin des lèvres, du venin dans lesveines et bientôt de la poudre dans les narines, profilées pour lerock’n’roll comme d’autres pour le couvent ou la maternité. Ce sont desfilles sous pression hormonale dont l’adolescence s’abîme dans lesclubs rock de Los Angeles, pile au milieu des années 1970, au carrefouroù vont se caramboler glam-rock, heavy-metal et punk. Leur groupe, The Runaways, monté de bric et de broc sous l’autoritédu déjanté producteur Kim Fowley, va connaître une ascension fulguranteavant d’exploser en vol, laissant pour mémoire une poignée de hitsobtus et des photos jaunies dans les pages du magazine Creem. Deux pas de recul et c’est le pitch de presque toute la jeunesse del’Amérique wasp qui prend corps sous leurs combinaisons en cuir etleurs coiffures de castor : cet éternel teenage dream et ses chimèresde décibels, ses fugues en mode mineur(e), ses réveils poudreux,crêpage de chignon et amours lesbiennes. Un bon scénario de film. Leproducteur John Linson l’a tout de suite compris lorsqu’il a acquis lesdroits de l’autobiographie de Cherie Currie, Neon Angel, parue en 1989. Fille de l’actrice Marie Harmon, Currie fut l’éphémère chanteuse desRunaways – entre l’automne 1975 et l’hiver 1977. Ses relations avecl’autre forte tête du groupe, Joan Marie Larkin, alias Joan Jett,étincellent tout au long du biopic qui sort aujourd’hui en France aprèsune carrière assez désastreuse aux Etats-Unis. Malgré une bande-sontout feu tout glam avec Bowie, les Stooges, les Sex Pistols etévidemment les bombes à clous des Runaways que les jeunes actricesréinterprètent de la façon la plus bluffante. Malgré la présence,derrière la caméra, d’une photographe-clippeuse parmi les plusintéressantes du moment, Floria Sigismondi, connue pour son travailpour les White Stripes, Björk ou Marilyn Manson. Le film débarque chez nous où, du tremblement de terre Runaways, ona surtout ressenti la réplique tardive, lorsqu’en solo Joan Jett fitvibrer les murs des boums avec son I Love Rock’n’Roll, reprise des The Arrows satellisée aux sommets des charts internationaux en 1982. Très populaires aux Etats-Unis, idolâtrées au Japon où ellestournèrent en 1977, les Runaways n’ont pas laissé un grand souvenir enEurope et c’est aussi bien pour aborder le film sous son angle le plusuniversel, tel que le définit sa réalisatrice :<blockquote>“C’est l’histoire d’un groupe de rock mais surtout de filles quisortent de la puberté et qui ont du mal à apprivoiser des comportementsaussi naturels que l’amour ou l’amitié. Elles appartiennent à desfamilles décomposées et s’embarquent dans un groupe qui est lui-mêmerecomposé par des producteurs. Le film tente de montrer ce passaged’une cellule à l’autre et les dégâts affectifs que cela entraîne.” </blockquote>Le premier court métrage de Floria Sigismondi, Postmortem Bliss, se voulait un hommage moderne à La Fureur de vivre de Nicholas Ray. Les Runaways enest une autre variation. Au départ, alors qu’elles n’existent pasencore, les Runaways surgissent d’un fantasme, celui de la plupart desmusiciens de hard-rock, comme Alice Cooper, Kiss ou Led Zeppelin, et deleur goût pour les très jeunes filles. C’est lors d’une party chezAlice Cooper, en observant ces nuées de donzelles âgées de 11 à 16 ans,prêtes à tout pour qu’on les remarque, que Kim Fowley a l’idée deformer le premier groupe de rock exclusivement féminin en piochant danscette ruche d’ados électriques. Le film démarre l’instant d’après, lorsqu’on découvre les cheminsparallèles de Joan Jett et de Cherie Currie. L’une est une brunettedéterminée à marcher sur les traces de son idole, la loubarde etchanteuse de glam-rock Suzi Quatro ; l’autre une blonde timide qui nejure que par Bowie. Joan plante son cours de guitare d’un larsen rageurtandis qu’à la fête du collège, Cherie avance sur scène le visage zébréd’un éclair façon Aladdin Sane et répond par deux doigts pointés auxquolibets qui s’élèvent après son interprétation douloureuse de Lady Grinning Soul. Un embryon de groupe apparaît au cours de l’été 1975, en trio autourde Jett et de deux copines surfeuses. Mais ce n’est qu’à l’arrivée dela guitariste solo Lita Ford (seule vraie hard-rockeuse du lot) et lorsdu recrutement au faciès de Cherie par Kim et Joan – en chasse d’uneBardot rock’n’roll – que les Runaways prennent vie au fond d’unevieille caravane. Timorée, piètre chanteuse, Cherie Currie vafinalement se révéler en “Cherry Bomb”, du nom de la chansonque Fowley écrit en direct pour elle et dont elle s’approprieimmédiatement le message incendiaire : celui d’une nana de 15 ans quiexplose à la gueule de ses parents et de la société phallique toutentière.<blockquote> “On n’est pas là pour parler de la libération de la femme mais de la libido de la femme”</blockquote>, s’emporte le Pygmalion rugissant Kim Fowley – magistralement incarné par Michael Shannon.<blockquote>“A l’époque, le féminisme est un combat dominant, explique FloriaSigismondi, et pourtant, dans les interviews, ces filles racontent quecela ne les concerne pas. Alors qu’à travers leurs chansons, leursattitudes, elles contribuent involontairement à ce mouvement. Ellesvivaient quelque chose de trop intense pour s’arrêter et y penser.Objets d’une industrie, celle du disque et des concerts, géréeexclusivement par des hommes, leur survie dans cette jungle s’apparentepar force à un combat féministe. La grande phrase de l’époque, c’est‘girls don’t do that’. Les Runaways veulent au contraire montrer queles filles peuvent tout se permettre.” </blockquote>A la manière du génial Presque célèbre de Cameron Crowe il y a dix ans, Les Runawaysparvient à capturer la vibration rock si particulière des seventies,cette superposition curieuse de vulnérabilité et d’arrogance. Despremières répétitions aux séances de studios, de la reconstitution dufameux English Disco, club angeleno où elles firent leurs débuts,jusqu’à la délirante tournée nippone, la reconstitution est admirable.Le film, comme le groupe, ne semble pas avoir de temps à perdre. Les Runaways ne publieront que deux albums avec Cherie Currie au chant – laquelle sera virée après avoir posé à moitié nue pour Playboy– et un troisième après son départ. En 1979, l’affaire était pliée.Joan Jett, en tant que productrice exécutive du film, et Cherie Currie,comme source initiale du scénario, ont marqué le tournage par leurprésence. <blockquote>“Je me devais de leur rester fidèle sanspour autant les laisser trop intervenir dans la vision que j’avais deleur histoire, explique Sigismondi. Je voulais que le film parle de sapropre voix. Joan est quelqu’un de très pudique, ce qui n’est pas lecas de Cherie. J’ai donc dû trouver un équilibre entre ce que l’une etl’autre avaient bien voulu révéler de leurs relations, y compris amoureuses. Elles ne s’étaient pas revues depuis des années mais ellesont conservé des liens très intenses.”</blockquote> Sans trop enrajouter, le film montre une Joan Jett très entreprenante avec Cheriequi, d’un bout à l’autre, semble traverser un long tunnel brumeux dontelle n’appréhende ni les dangers ni les possibles issues heureuses. Sonpersonnage mélancolique intéresse en premier lieu la réalisatrice, quilui offre une belle scène rédemptrice quand tout menace de s’écrouler,lorsqu’elle retourne dans sa famille et retrouve sa jumelle restée àveiller leur père alcoolique : celle-ci arbore désormais la mêmecoiffure que la chanteuse que Cherie est devenue. Ce groupe a eu une influence directe colossale sur les jeunesAméricaines, et plus tard sur tous les groupes de rock féminins, desBangles aux Plastiscines en passant par L7 ou The Donnas. Mais pour lessoeurs Currie, au moment où leurs regards se croisent hors du brouhahade la célébrité et du rugissement des amplis, c’est juste un abcèsd’adolescence qui se cicatrise. Les Runaways de Floria Sigismondi, avecKristen Stewart, Dakota Fanning, Michael Shannon (E.-U., 2009, 1 h 46).Bande originale du film disponible chez Warner.

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/50868/date/2010-09-15/article/les-runaways-vibrant-et-electrique/

3Les Runaways Empty Re: Les Runaways Mer 15 Sep - 19:28

Almeria

Almeria

il est sur ma liste de bidules a voir. Les Runaways Icon_rr

4Les Runaways Empty Re: Les Runaways Ven 17 Sep - 12:37

Marianne

Marianne
Admin
Admin

C'était déjà sur ma liste des films à voir. Normalement c'est pour ce week end Smile

http://animamea.over-blog.net/

5Les Runaways Empty Re: Les Runaways Ven 17 Sep - 19:13

heloise

heloise

Salut !

Rock & Folk en dit beaucoup de bien, et pour ma part, je vais également essayer de le voir ce WE.

Zibous,
Ariane

6Les Runaways Empty Re: Les Runaways Lun 20 Sep - 11:26

Marianne

Marianne
Admin
Admin

Vu ce week end.

J'ai beaucoup aimé. Les deux actrices sont très convaincantes et la réalisation est nickel.
Cela dit, le film ne s'attarde pas franchement sur leur relation. On a plutôt l'impression que le fait que tout le monde couche avec tout le monde c'est un truc de l'air du temps et pas beaucoup d'implication derrière , donc pas de sens.
Yep, elles ont sans doute dû avoir une relation forte mais les efforts visuels de la réalisatrice ne suffisent pas à l'indiquer au delà de "l'instant présent" ... d'ailleurs ça n'est finalement pas tellement le propos. Je trouve qu'en terme affectif, on centre davantage sur la relation entre Cherie et sa soeur ( et leur père ).

Au final, c'est une impression agréable de "trop peu" forcément logique quand on parle d'un groupe "éclair". Enfin, Cherie a sans doute sauvé sa peau en arrêtant tout, et pour Joan c'était le contraire.

http://animamea.over-blog.net/

7Les Runaways Empty Re: Les Runaways Ven 24 Sep - 19:51

heloise

heloise

Salut !

Ca y est, je l'ai vu ! J'ai beaucoup aimé. Je ne suis pas fan de la musique, même si je l'ai appréciée durant le film. Effectivement, on ne s'attarde pas trop sur la relation, mais fans de Shane, précipitez-vous au cinoche !!! Joan Jett était sa mère. Wink

Ariane-zibous

8Les Runaways Empty Re: Les Runaways Mer 6 Mar - 18:52

Pichou

Pichou

J'ai bien aimé, ça bouge et l'histoire est sympa, la musique aussi, et puis j'aime bien Dakota Fanning depuis qu'elle est toute petite c'est toujours un plaisir

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