Je termine tout juste la lecture du roman In Tenebris de Maxime Chattam… auteur « noir » que je ne connaissais pas et qui m’a subjuguée…
L’auteur :
Ce romancier français est né en région parisienne le 19 février 1976 de son vrai Maxime DROUOT. Enfant à l’esprit vagabond, il ne brille pas dans les études, mais profite pleinement de ses multiples séjours aux Etats Unis et, en 1988, dans la jungle thaïlandaise : ses voyages aiguisent son imagination…
Sa première expérience d’écriture, il la connait en 1990 en réécrivant le film « Stand by me » tiré d’une nouvelle de Stephan King, The Body. L’écrivain en herbe s’amuse à rajouter des péripéties au jeune adolescent disparu…
Il découvre véritablement la passion de la littérature en lisant le roman Le Seigneur des Anneaux, avant de s’intéresser aux romans plus sombres de Stephan King...
Après quelques expériences comme acteur pas très convaincantes, il cherche sa voie en occupant différents petits boulots, notamment caissier, veilleur de nuit… En 1999, il écrit son premier roman à la fois fantastique et à suspens, « Le 5ème règne » qui ne sera publié cependant qu’en 2003 sous le pseudonyme de Maxime Williams.
L’écrivain conscient qu’il faut de solides connaissances en criminologie pour se lancer dans l’écriture de thrillers, décide de suivre une formation qui lui apporte les bases nécessaires en psychologie criminelle, police scientifique, médecine légale… Formation qu’il suit parallèlement à son nouveau métier de libraire.
En octobre 2001, il termine ainsi son premier thriller « L’âme du mal » que les Editions Lafon acceptent de publier. Il sera suivi en 2003 du livre « In tenebris », puis « Maléfices » en 2004, qui termine ainsi la « trilogie du mal » de l’auteur…
(Résumé perso écrit à la lecture d’une multitude de sites, y compris celui de l’auteur http://www.maximechattam.com/fr/auteur/biographie)
Quatrième de couverture…
Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos...
Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série, [ex-policier, reconverti en détective privé]. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel...Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres.
Critique :
Je déteste en général l’horreur, que ce soit en littérature ou au cinéma… mais ici, je dirais, c’est dans les limites du supportable… peut-être parce que l’auteur a une plume et un don pour l’écriture…
Maxime Chattam met en avant un cercle de criminels tous plus sadiques et barbares les uns que les autres, mais l’écriture à la fois facile et agréable, ne sombre pas dans la vulgarité et de quelconques descriptions chocs redondantes et trop rapides. On se sent à la fois « baladé » et tenu en haleine tout le long du roman... Les chapitres sont courts, rapidement lus (à l’américaine, et quand on lit tard dans la nuit, je trouve cela très bien !…), et le suspens est alimenté jusqu’aux toutes dernières pages du roman… les personnages Brolin et Annabel sont également plutôt attachants…
Enfin, In Tenebris est un roman que j’ai aimé et que je conseille pour à tout amateur de romans policiers. L’auteur m’apparaît comme particulièrement doué de sa génération et il est agréable de penser qu’il est français…
A noter également que Maxime Chattam dénonce dans ce roman les excès de notre société de consommation, et les produits qu’elle peut engendrer… on ne se contente pas de décrire l’âme malade du tueur, on la décrypte…
Extraits :
Propos tenus par le pire des criminels, appelé le Caliban, à propos de l’atrocité de ses actes :
« Aujourd’hui, un gamin de ce pays ayant dix-huit ans a assisté à plus de dix-huit mille meurtres à la télévision, en Europe, c’est entre deux cents et trois cents morts par semaine qu’on peut voir sur son tube cathodique.(…) »
« J’ai simplement répété ce que tout consommateur fait en découvrant une nouvelle gamme de produits : j’ai comparé, j’ai fait mes courses ! Les adolescents, les hommes, les femmes, les enfants. (…) »
« Le corps n’est plus qu’un accessoire commercial à la solde du marketing. Rien d’autre. Alors, pourquoi me priverais-je ? Il faut toujours aller de l’avant, innover, il faut produire. Il faut consommer. On m’a élevé là-dedans, pas mes parents, non, la télé, les journaux, les publicités, les panneaux dans les rues, les discours des adultes. (…) »
L’auteur :
Ce romancier français est né en région parisienne le 19 février 1976 de son vrai Maxime DROUOT. Enfant à l’esprit vagabond, il ne brille pas dans les études, mais profite pleinement de ses multiples séjours aux Etats Unis et, en 1988, dans la jungle thaïlandaise : ses voyages aiguisent son imagination…
Sa première expérience d’écriture, il la connait en 1990 en réécrivant le film « Stand by me » tiré d’une nouvelle de Stephan King, The Body. L’écrivain en herbe s’amuse à rajouter des péripéties au jeune adolescent disparu…
Il découvre véritablement la passion de la littérature en lisant le roman Le Seigneur des Anneaux, avant de s’intéresser aux romans plus sombres de Stephan King...
Après quelques expériences comme acteur pas très convaincantes, il cherche sa voie en occupant différents petits boulots, notamment caissier, veilleur de nuit… En 1999, il écrit son premier roman à la fois fantastique et à suspens, « Le 5ème règne » qui ne sera publié cependant qu’en 2003 sous le pseudonyme de Maxime Williams.
L’écrivain conscient qu’il faut de solides connaissances en criminologie pour se lancer dans l’écriture de thrillers, décide de suivre une formation qui lui apporte les bases nécessaires en psychologie criminelle, police scientifique, médecine légale… Formation qu’il suit parallèlement à son nouveau métier de libraire.
En octobre 2001, il termine ainsi son premier thriller « L’âme du mal » que les Editions Lafon acceptent de publier. Il sera suivi en 2003 du livre « In tenebris », puis « Maléfices » en 2004, qui termine ainsi la « trilogie du mal » de l’auteur…
(Résumé perso écrit à la lecture d’une multitude de sites, y compris celui de l’auteur http://www.maximechattam.com/fr/auteur/biographie)
Quatrième de couverture…
Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d'entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, entre autres sévices, et prétend s'être enfuie de l'Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s'il n'y avait ces photos, toutes ces photos...
Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série, [ex-policier, reconverti en détective privé]. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c'était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel...Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porte, un passage... dans les ténèbres.
Critique :
Je déteste en général l’horreur, que ce soit en littérature ou au cinéma… mais ici, je dirais, c’est dans les limites du supportable… peut-être parce que l’auteur a une plume et un don pour l’écriture…
Maxime Chattam met en avant un cercle de criminels tous plus sadiques et barbares les uns que les autres, mais l’écriture à la fois facile et agréable, ne sombre pas dans la vulgarité et de quelconques descriptions chocs redondantes et trop rapides. On se sent à la fois « baladé » et tenu en haleine tout le long du roman... Les chapitres sont courts, rapidement lus (à l’américaine, et quand on lit tard dans la nuit, je trouve cela très bien !…), et le suspens est alimenté jusqu’aux toutes dernières pages du roman… les personnages Brolin et Annabel sont également plutôt attachants…
Enfin, In Tenebris est un roman que j’ai aimé et que je conseille pour à tout amateur de romans policiers. L’auteur m’apparaît comme particulièrement doué de sa génération et il est agréable de penser qu’il est français…
A noter également que Maxime Chattam dénonce dans ce roman les excès de notre société de consommation, et les produits qu’elle peut engendrer… on ne se contente pas de décrire l’âme malade du tueur, on la décrypte…
Extraits :
Propos tenus par le pire des criminels, appelé le Caliban, à propos de l’atrocité de ses actes :
« Aujourd’hui, un gamin de ce pays ayant dix-huit ans a assisté à plus de dix-huit mille meurtres à la télévision, en Europe, c’est entre deux cents et trois cents morts par semaine qu’on peut voir sur son tube cathodique.(…) »
« J’ai simplement répété ce que tout consommateur fait en découvrant une nouvelle gamme de produits : j’ai comparé, j’ai fait mes courses ! Les adolescents, les hommes, les femmes, les enfants. (…) »
« Le corps n’est plus qu’un accessoire commercial à la solde du marketing. Rien d’autre. Alors, pourquoi me priverais-je ? Il faut toujours aller de l’avant, innover, il faut produire. Il faut consommer. On m’a élevé là-dedans, pas mes parents, non, la télé, les journaux, les publicités, les panneaux dans les rues, les discours des adultes. (…) »