ça faisait un moment que j'y pensais...j'en avais un peu marre de me triturer la tête pour comprendre certaines expressions en vain
je lance ce sujet en espérant que les spécialistes prendront le relai ....
histoire de
Origines : Le 19 mai 2005, une copie de travail de « Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith » est balancée sur le web, quelques jours avant sa sortie, « time code » et autres défauts compris. Cette version pirate fait le tour du monde et arrive en Chine. Une équipe scripte alors les dialogues anglophones et réalise des sous-titres en mandarin. Jusqu’ici, rien de bien original. Sauf qu’une autre équipe va récupérer une de ces copies sous-titrées et, pour une raison qui reste obscure, réaliser des sous-titres anglais à partir de ceux en mandarin, et non à partir des dialogues anglais. Résultat : cette copie culte est nommée "Star War : The Third Gathers - The Backstroke of the West”. Ce monument de traduction bancale peut prétendre au rang d’œuvre d’art surréaliste. Les noms des personnages sont ainsi retraduits à partir de la signification phonétique des noms mandarins. Dark Vador devient ainsi Daxi Weida en mandarin, puis “Reaching the west of reaches” dans le deuxième pirate. Ce qui ne veut pas dire grande chose, ni en anglais, ni en français. De même : C-3PO => Chuipiou => Blow the skin (souffle la peau). Vous pouvez essayer de faire des traductions allez-retour avec un traducteur automatique à partir de vos textes favoris pour obtenir le même effet. Seul R2D2 échappe au massacre. Les dialogues sont à l’avenant avec des non-sens tels que « I was just made by the Presbytarian Church » (comprendre « le Conseil des Jedi »), ou « The dynasty opens fire 66,60 :00 ». Le clou du spectacle arrive à la fin du film, quand Anakin devient enfin Dark Vador. Alors que l’inénarrable Hayden Christensen s’écrie à l’écran « Noooooo ! », le sous-titre affiche un glorieux « Do not want »
Date et lieu d’émergence : le 7 juin, Jeremy Winterson, un blogueur vivant à Hong-Kong, tombe sur la version « Backstroke of the West », juste après avoir vu la version officielle au cinéma. Il relève les erreurs de traduction les plus flagrantes et poste un billet à ce sujet. Le post est relayé sur une mailing-list sur Star Wars, puis sur le « blogbuster » BoingBoing. Le mème est lancé. C’est la tirade « Do not want » qui sera immortalisée dans le langage des internautes, notamment sur les chans, probablement parce qu’elle peut-être reprise dans de nombreuses circonstances.
Usage et signification : « Do not want » devient vite l’expression générique du rejet, du dégoût ou du refus. La phrase est utilisée sur les forums, mais aussi dans les « macros », ces images légendées par des internautes dont les plus célèbres sont les LOLcats. Exemple : aux questions « Qui veut venir voir le dernier film de Uwe Boll/réinstaller mon Windows Vista/passer le Water Temple d’Ocarina of Time ? », les geeks répondent en chœur « Do not want ».
Variantes : la citation a bien évidemment été détournée en « Do want », qui exprime l’envie irrépressible de quelque chose, voire « Kinda want », pour une envie très mitigée.
je lance ce sujet en espérant que les spécialistes prendront le relai ....
histoire de
Origines : Le 19 mai 2005, une copie de travail de « Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith » est balancée sur le web, quelques jours avant sa sortie, « time code » et autres défauts compris. Cette version pirate fait le tour du monde et arrive en Chine. Une équipe scripte alors les dialogues anglophones et réalise des sous-titres en mandarin. Jusqu’ici, rien de bien original. Sauf qu’une autre équipe va récupérer une de ces copies sous-titrées et, pour une raison qui reste obscure, réaliser des sous-titres anglais à partir de ceux en mandarin, et non à partir des dialogues anglais. Résultat : cette copie culte est nommée "Star War : The Third Gathers - The Backstroke of the West”. Ce monument de traduction bancale peut prétendre au rang d’œuvre d’art surréaliste. Les noms des personnages sont ainsi retraduits à partir de la signification phonétique des noms mandarins. Dark Vador devient ainsi Daxi Weida en mandarin, puis “Reaching the west of reaches” dans le deuxième pirate. Ce qui ne veut pas dire grande chose, ni en anglais, ni en français. De même : C-3PO => Chuipiou => Blow the skin (souffle la peau). Vous pouvez essayer de faire des traductions allez-retour avec un traducteur automatique à partir de vos textes favoris pour obtenir le même effet. Seul R2D2 échappe au massacre. Les dialogues sont à l’avenant avec des non-sens tels que « I was just made by the Presbytarian Church » (comprendre « le Conseil des Jedi »), ou « The dynasty opens fire 66,60 :00 ». Le clou du spectacle arrive à la fin du film, quand Anakin devient enfin Dark Vador. Alors que l’inénarrable Hayden Christensen s’écrie à l’écran « Noooooo ! », le sous-titre affiche un glorieux « Do not want »
Date et lieu d’émergence : le 7 juin, Jeremy Winterson, un blogueur vivant à Hong-Kong, tombe sur la version « Backstroke of the West », juste après avoir vu la version officielle au cinéma. Il relève les erreurs de traduction les plus flagrantes et poste un billet à ce sujet. Le post est relayé sur une mailing-list sur Star Wars, puis sur le « blogbuster » BoingBoing. Le mème est lancé. C’est la tirade « Do not want » qui sera immortalisée dans le langage des internautes, notamment sur les chans, probablement parce qu’elle peut-être reprise dans de nombreuses circonstances.
Usage et signification : « Do not want » devient vite l’expression générique du rejet, du dégoût ou du refus. La phrase est utilisée sur les forums, mais aussi dans les « macros », ces images légendées par des internautes dont les plus célèbres sont les LOLcats. Exemple : aux questions « Qui veut venir voir le dernier film de Uwe Boll/réinstaller mon Windows Vista/passer le Water Temple d’Ocarina of Time ? », les geeks répondent en chœur « Do not want ».
Variantes : la citation a bien évidemment été détournée en « Do want », qui exprime l’envie irrépressible de quelque chose, voire « Kinda want », pour une envie très mitigée.
Source : http://blog.lefigaro.fr/hightech/2008/06/le-memoscope-do-not-want.html#comments