Après une présentation sommaire de ma personne lors de mon atterrissage sur ce forum, je me suis finalement décidée (suite à un échange internétique avec Marianne) à présenter ici mes activités extra-scolaires… D’autant plus qu’elles ne déparent pas trop du sujet de ce forum !
Il y a un peu moins de 3 mois, HQN, la version tout numérique et francophone d’Harlequin publiait mon 2ème roman « Punies soient les lâches », un thriller 100% lesbien. Associer cette maison d’édition avec le mot thriller et le mot lesbien semblent je sais assez incongru. En particulier si on est resté à l’image rose bonbon des Harlequins de nos mamans… Mais, la preuve en est, depuis la création de sa collection tout numérique, l’éditeur a décidé d’ouvrir son catalogue à toute sorte de nouveautés.
Il y a quelques temps déjà, Marianne présentait ici mon premier galop d’essai : une romance lesbienne intitulée « Nadya & Elena ». Cette bleuette, comme elle fut parfois appelée, avait tout du petit roman à lire tranquillou sur la plage, cher à l’éditeur, qui reste un poids lourd du sentimental. Tout, excepté que la romance avait lieu entre deux femmes. Ce petit détail n’a pas échappé à tout le monde, et lui a valu le titre officiel de « Première romance lesbienne estampillée Harlequin ». A la suite de quoi, bien sûr, en plein « Mariage pour Tous » drama en France, nous avons dû affronter une petite polémique sur la fameuse vague homosexuelle censée engloutir la France.
Pourtant, loin de devenir frileux, après cet accueil mitigé, HQN persiste et signe en organisant lors du Salon du Livre 2014 une table ronde sur la romance homosexuelle, en publiant en octobre dernier mon deuxième roman, et en signant un 3ème projet pour 2015.
Tout ça est évidemment une aventure passionnante à vivre pour moi… Cette publication chez un éditeur « classique » m’a permis de toucher un public peu habitué à se projeter dans le monde arc-en-ciel, ce qui est une excellente chose. Le retour a été dans l’ensemble plutôt positif, si on s’en tient à ceux qui ont lu le livre, et non à ceux qui à la seule lecture du résumé, y ont vu une invasion homo touchant le dernier bastion hétérosexuel. Le revers de la médaille est qu’il m’est difficile d’avoir un retour de la communauté lesbienne. Par définition, Harlequin n’est pas l’éditeur vers qui se tourne les filles qui aiment les filles pour trouver des fictions qui leur « ressemblent ». Hors la critique est essentielle au progrès. Voilà donc l’objet de ce sujet dans lequel je prévoie de présenter ce travail, et si je suis chanceuse de recueillir quelques avis.
Il y a un peu moins de 3 mois, HQN, la version tout numérique et francophone d’Harlequin publiait mon 2ème roman « Punies soient les lâches », un thriller 100% lesbien. Associer cette maison d’édition avec le mot thriller et le mot lesbien semblent je sais assez incongru. En particulier si on est resté à l’image rose bonbon des Harlequins de nos mamans… Mais, la preuve en est, depuis la création de sa collection tout numérique, l’éditeur a décidé d’ouvrir son catalogue à toute sorte de nouveautés.
Il y a quelques temps déjà, Marianne présentait ici mon premier galop d’essai : une romance lesbienne intitulée « Nadya & Elena ». Cette bleuette, comme elle fut parfois appelée, avait tout du petit roman à lire tranquillou sur la plage, cher à l’éditeur, qui reste un poids lourd du sentimental. Tout, excepté que la romance avait lieu entre deux femmes. Ce petit détail n’a pas échappé à tout le monde, et lui a valu le titre officiel de « Première romance lesbienne estampillée Harlequin ». A la suite de quoi, bien sûr, en plein « Mariage pour Tous » drama en France, nous avons dû affronter une petite polémique sur la fameuse vague homosexuelle censée engloutir la France.
Pourtant, loin de devenir frileux, après cet accueil mitigé, HQN persiste et signe en organisant lors du Salon du Livre 2014 une table ronde sur la romance homosexuelle, en publiant en octobre dernier mon deuxième roman, et en signant un 3ème projet pour 2015.
Tout ça est évidemment une aventure passionnante à vivre pour moi… Cette publication chez un éditeur « classique » m’a permis de toucher un public peu habitué à se projeter dans le monde arc-en-ciel, ce qui est une excellente chose. Le retour a été dans l’ensemble plutôt positif, si on s’en tient à ceux qui ont lu le livre, et non à ceux qui à la seule lecture du résumé, y ont vu une invasion homo touchant le dernier bastion hétérosexuel. Le revers de la médaille est qu’il m’est difficile d’avoir un retour de la communauté lesbienne. Par définition, Harlequin n’est pas l’éditeur vers qui se tourne les filles qui aiment les filles pour trouver des fictions qui leur « ressemblent ». Hors la critique est essentielle au progrès. Voilà donc l’objet de ce sujet dans lequel je prévoie de présenter ce travail, et si je suis chanceuse de recueillir quelques avis.