Légumes et fruits : trop chers ou trop fades ?
LE MONDE | 27.09.07 | 16h50 • Mis à jour le 27.09.07 | 16h50
Si les consommateurs n'achètent pas ou peu de légumes ou de fruits, ce serait parcequ'ils ne sont pas considérés comme une source de "plaisir".
Et si le prix n'était qu'un alibi ? En pleine polémique sur la cherté des fruits et des légumes, un chiffre s'est imposé, mardi 25 septembre, auprès des professionnels réunis à Rungis : seulement 3,5 % des Français qui achètent des fruits frais le font parce que ces aliments leur paraissent "appétissants", a révélé l'enquête nationale réalisée en juin par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). "Pour les légumes, c'est pire encore", confie Pascale Hebel, la directrice du département consommation du Credoc. Si nous les achetons quand même -c'est parce que "c'est bon pour la santé" -, nous ne sommes qu'un sur trois à les "aimer" même une fois cuisinés, dit le centre.
En résumé, si nous achetons peu de fruits et de légumes frais, c'est parce que ces aliments sont tout sauf une source de "plaisir". Du coup, leur prix affiché semblera toujours trop élevé, à notre goût, pour des pommes qui ont passé trois mois au réfrigérateur, des fraises dures comme de la pierre et des melons chargés d'eau.
LE MONDE | 27.09.07 | 16h50 • Mis à jour le 27.09.07 | 16h50
Si les consommateurs n'achètent pas ou peu de légumes ou de fruits, ce serait parcequ'ils ne sont pas considérés comme une source de "plaisir".
Et si le prix n'était qu'un alibi ? En pleine polémique sur la cherté des fruits et des légumes, un chiffre s'est imposé, mardi 25 septembre, auprès des professionnels réunis à Rungis : seulement 3,5 % des Français qui achètent des fruits frais le font parce que ces aliments leur paraissent "appétissants", a révélé l'enquête nationale réalisée en juin par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). "Pour les légumes, c'est pire encore", confie Pascale Hebel, la directrice du département consommation du Credoc. Si nous les achetons quand même -c'est parce que "c'est bon pour la santé" -, nous ne sommes qu'un sur trois à les "aimer" même une fois cuisinés, dit le centre.
En résumé, si nous achetons peu de fruits et de légumes frais, c'est parce que ces aliments sont tout sauf une source de "plaisir". Du coup, leur prix affiché semblera toujours trop élevé, à notre goût, pour des pommes qui ont passé trois mois au réfrigérateur, des fraises dures comme de la pierre et des melons chargés d'eau.