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Hop hop une hymen s'il vous plait!!!

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cellady

cellady

Une fois n'est pas coutume, je ne braille pas!

Des hymens unisexe de rechange

Vous rêvez de vous refaire une virginité ? L’artiste américaine Julia Reodica fabrique des hymens unisexe de rechange à partir de cellules prélevées dans son vagin. Elle cultive ces hymens dans des bains nutritifs, les «sculpte» comme des œuvres d’art et les vend dans des jolis écrins de velours : «En voyage de noce, pourquoi ne pas prendre le lot de 7 hymens ? Vous pourrez en utiliser un par nuit…»

Hop hop une hymen s'il vous plait!!! Hymenexttm

Julia Reodica cultive ces échantillons à partir de tissus aortiques de rat mélangés aux cellules de son vagin, sous le nom HymeNextTM. Ces hymens se présentent sous la forme de fines membranes aux contours traçant des symboles. Chaque hymen est enclos dans un petit bain nutritif, à l’intérieur d’une boite transparente, stérile et hermétique . En apparence, c’est le cadeau parfait pour la Saint Valentin. En réalité, c’est une dénonciation ironique.

HymeNextTM fait partie de l’exposition Skinterface, qui se déroule à Liverpool (Grande-Bretagne) jusqu’au 30 mars 2008. Cet événement souhaite montrer «comment les artistes utilisent la peau, matériellement et métaphoriquement, comme une interface, en allant au-delà de sa surface pour explorer les enjeux des échanges trans-espèces.» On pense par exemple à la xénotransplantation, c’est-à-dire la transplantation de cellules ou d’organes issus d’espèces différentes de la nôtre : aurons-nous demain à notre disposition des fermes d’organes issus de cochons ou de rats élevés pour nous fournir des reins ou des muqueuses ?

Avec les hymens de Julia Reodica, il est en effet possible d’imaginer l’apparition sur le marché d’hymens industriels fabriqués à la chaîne et, peut-être même, la commercialisation de séries limitées d’hymens : les hymens de luxe, fabriqués à partir de cellules vaginales prélevées sur le sexe de telle ou telle star, par exemple. Il n’y aurait plus qu’à nous greffer ces membranes à répétition, afin de donner à nos vagins l’apparence de la nouveauté…

Avant de se lancer dans l’art, Julia Reodica faisait des études de médecine. Elle fait partie de ces artistes d’un nouveau genre, appelés «bio-artistes» qui ne travaillent plus sur un chevalet, avec des couleurs et des pinceaux, mais sur une table de laboratoire, au milieu des pipettes et des centrifugeuses… Ils fabriquent des «poupées cellulaires vaudou» et des micro-organismes mutants. Ils inventent des embryons synthétique d’animaux imaginaires. Mais surtout, ils nous mettent en face de nos propres choix de civilisation. «Vous qui désirez de faux seins, de fausses dents, des prothèses de muscle, des organes de rechange et des corps éternellement “beaux”, jusqu’où êtes-vous prêts à aller ?»

C’est la question que pose, entre autres, Julia Reodica : «Tout le monde pense que la virginité c’est important, dit-elle. Mais moi je pense qu’avant de crever l’hymen d’une femme, il est plus important de crever l’abcès de la bêtise.» Lors d’une performance en 2004, elle a ainsi mimé une scène de «défloration» en plaçant un hymen artificiel sur le nez d’un volontaire. Après tout, pourquoi ne pas placer un hymen dans la narine ? Dans l’oreille ? Sur les yeux ? Il y a tellement d’endroits du corps qui réclament à être «ouverts», «descillés», afin que la lumière y entre…

Quant à cette fameuse question de la défloration, le site de vulgarisation Wikipedia y répond d’une façon plus efficace que je ne pourrais le faire moi-même : «Dans certaines cultures attribuant une haute valeur à la chasteté des femmes avant le mariage, la présence d'un hymen intact est considérée —abusivement— comme une garantie de la virginité. On désigne par défloration ou dépucelage la première pénétration d'une verge dans un vagin; si cette pénétration y déchire normalement l'hymen, sa présence ou son absence ne prouve formellement ni la virginité ni l'activité sexuelle de la femme.
D'une part, l'hymen est souvent déchiré pendant l'enfance dans le cours des activités physiques ordinaires, comme faire de la bicyclette, de la gymnastique, de l'équitation ou même quelquefois tomber d'une mauvaise manière. Il peut également arriver que l'hymen soit rompu par l'utilisation d'un tampon hygiénique. Certaines femmes naissent même sans hymen. D'autre part, certaines femmes peuvent avoir une pénétration par un pénis sans même que l'hymen ne soit déchiré (hymen complaisant).»

Exposition Skinterface au FACT (Foundation for Art and Creative Technology) : 88 Wood Street, Liverpool.
Tél. : 00 44 151 707 44 50

http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2008/02/des-hymens-unis.html#more

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