Salut !
Cet hiver, j'ai découvert un monument de la littérature. La mère d'un ami m'avait donné "Des Souris Et Des Hommes", dont j'avais vu l'adaptation au cinéma avec Henri Fonda il y a des années. J'avais adoré, et j'ai récidivé cet été.
Des Souris Et Des Hommes
![John Steinbeck 51JTSJReIqL._SL500_AA300_](https://2img.net/h/ecx.images-amazon.com/images/I/51JTSJReIqL._SL500_AA300_.jpg)
Synopsis (wikipédia)
George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d’une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».
Cela finit par lui causer des ennuis avec Curley, le fils du patron, et avec sa femme. En effet, la belle et jeune femme de Curley va proposer à Lennie de toucher ses cheveux. Mais tout va mal tourner.
Là, on est vraiment dans la très grande littérature. Apparemment, Steinbeck ne souhaitait pas trop faire état des humeurs intimes de ses personnages, et préfère rester dans la description extérieure, à la surface des hommes et privilégie les dialogues. Mais il touche à l'âme humaine, aux consciences collectives. Je vais être réductrice, mais voilà un homme de gauche, qui parle des petites gens, qui les magnifient, qui leur voue sa plume pour les rendre immortel-les. Des Souris Et Des Hommes parlent de deux frères, au sens du lien, solidaires l'un de l'autre, qui se protège l'un l'autre et évoluent dans ce vaste monde si brutal. Il évoque aussi une Amérique difficile, où il est compliqué de travailler, se loger, manger. Il parle de la poésie humaine, de la beauté de la nature, des éléments.
Dans la continuité, de façon plus forte encore, plus abrupte également, j'ai lu :
Les Raisins De La Colère
également à adapté à l'écran par John Ford, toujours avec Henri Fonda.
![John Steinbeck 51Ei8egt9FL._SL500_AA300_](https://2img.net/h/ecx.images-amazon.com/images/I/51Ei8egt9FL._SL500_AA300_.jpg)
Il y est question de la misère la plus noire, des excès du capitalisme dégueulasse qui préfère jeter les marchandises pour maintenir les cours plutôt que de les donner à celles et ceux qui crèvent de faim. En 2011, plus de 70 ans après, c'est toujours pareil.
Il y décrit le long chemin de croix d'une famille de métayers chassée de ses terres par les banques lors de la Grande Dépression, banques qui vont remplacer tous ces gens par des tracteurs sans jamais prendre en compte l'aspect humain. Des familles entières vont être jetées sur les routes vers la Californie, nouvel Eldorado, qui comme tous les Eldorado, ne sera qu'une vaste tromperie. Steinbeck dénonce l'exploitation, explique pourquoi les syndicats sont importants, mais à la différence de Génération Arc-en-ciel
, lui le fait extrêmement bien.
Ce livre est le témoignage de l'Amérique des pauvres, une leçon d'humanisme et définitivement un grand roman.
John Steinbeck a également écrit A L'Est D'Eden et a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1962.
Ariane
Cet hiver, j'ai découvert un monument de la littérature. La mère d'un ami m'avait donné "Des Souris Et Des Hommes", dont j'avais vu l'adaptation au cinéma avec Henri Fonda il y a des années. J'avais adoré, et j'ai récidivé cet été.
Des Souris Et Des Hommes
![John Steinbeck 51JTSJReIqL._SL500_AA300_](https://2img.net/h/ecx.images-amazon.com/images/I/51JTSJReIqL._SL500_AA300_.jpg)
Synopsis (wikipédia)
George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d’une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».
Cela finit par lui causer des ennuis avec Curley, le fils du patron, et avec sa femme. En effet, la belle et jeune femme de Curley va proposer à Lennie de toucher ses cheveux. Mais tout va mal tourner.
Là, on est vraiment dans la très grande littérature. Apparemment, Steinbeck ne souhaitait pas trop faire état des humeurs intimes de ses personnages, et préfère rester dans la description extérieure, à la surface des hommes et privilégie les dialogues. Mais il touche à l'âme humaine, aux consciences collectives. Je vais être réductrice, mais voilà un homme de gauche, qui parle des petites gens, qui les magnifient, qui leur voue sa plume pour les rendre immortel-les. Des Souris Et Des Hommes parlent de deux frères, au sens du lien, solidaires l'un de l'autre, qui se protège l'un l'autre et évoluent dans ce vaste monde si brutal. Il évoque aussi une Amérique difficile, où il est compliqué de travailler, se loger, manger. Il parle de la poésie humaine, de la beauté de la nature, des éléments.
Dans la continuité, de façon plus forte encore, plus abrupte également, j'ai lu :
Les Raisins De La Colère
également à adapté à l'écran par John Ford, toujours avec Henri Fonda.
![John Steinbeck 51Ei8egt9FL._SL500_AA300_](https://2img.net/h/ecx.images-amazon.com/images/I/51Ei8egt9FL._SL500_AA300_.jpg)
Il y est question de la misère la plus noire, des excès du capitalisme dégueulasse qui préfère jeter les marchandises pour maintenir les cours plutôt que de les donner à celles et ceux qui crèvent de faim. En 2011, plus de 70 ans après, c'est toujours pareil.
Il y décrit le long chemin de croix d'une famille de métayers chassée de ses terres par les banques lors de la Grande Dépression, banques qui vont remplacer tous ces gens par des tracteurs sans jamais prendre en compte l'aspect humain. Des familles entières vont être jetées sur les routes vers la Californie, nouvel Eldorado, qui comme tous les Eldorado, ne sera qu'une vaste tromperie. Steinbeck dénonce l'exploitation, explique pourquoi les syndicats sont importants, mais à la différence de Génération Arc-en-ciel
![Wink](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_wink.gif)
Ce livre est le témoignage de l'Amérique des pauvres, une leçon d'humanisme et définitivement un grand roman.
John Steinbeck a également écrit A L'Est D'Eden et a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1962.
Ariane