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Histoire/Actualités : Les moments forts

+3
Agrimony
kohane
Marianne
7 participants

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Marianne

Marianne
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Ici , les moments forts d'actualités qui vont ont marqué ( photo et un ptit contexte à l'Appui svp)

Oui, encore une chaîne d'images rabbit


Mais une chaîne d'images intelligentes :mafalda:



Dernière édition par Marianne le Mar 30 Oct - 13:20, édité 1 fois

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Marianne

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Histoire/Actualités : Les moments forts  2333main_MM_Image_Feature_19_rs4

1969 , le premier homme sur la Lune

Histoire/Actualités : Les moments forts  Pong

Pong, Le premier jeu vidéo sur console 1967

Histoire/Actualités : Les moments forts  060912_gulfwarone_hmed.hmedium

Guerre du Golfe 1990

Histoire/Actualités : Les moments forts  Azf4ew3

Histoire/Actualités : Les moments forts  Azfsl0

Histoire/Actualités : Les moments forts  Azfktg9

21 septembre 2001 : explosion de l'usine d'engrais AZF

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kohane

kohane
Animatrice A.O.C.
Animatrice A.O.C.

une "image" qui m'avait bluffé à l'époque


5 Juin 1989: Tian'anmen. Un Homme face à une colonne de chars.

Agrimony

Agrimony

le moment qui m'a le plus marqué ?

sans hésiter...

le 16 novembre 1989



en image ça donne ça :

Histoire/Actualités : Les moments forts  Berlin10

la chute du Mur et Rostropovitch qui improvise un concert aux pieds du mur... tous ces gens sur le mur, le sentiment de liberté... tout ça m'échappait un peu car j'étais encore jeune mais je savais que c'était quelque chose de grand et d'important.... (et wind of change... Scorpions...)

dans un autre style évidemment

11/09/01



et donc en image ..

Histoire/Actualités : Les moments forts  World_10


deux sentiments tellement à l'opposé...

Alyane

Alyane
Bibliothécaire officielle

Le décès de Lady Diana le 31 août 1997.
Histoire/Actualités : Les moments forts  1351615601336

Le choc d'apprendre cette fin tragique, les images de la foule en deuil, les princes William et Harry...

Et aussi...

Le décès de Mère Teresa survenu quelques jours plus tard, le 5 septembre 1997.

Histoire/Actualités : Les moments forts  1351615951536

Almeria

Almeria

l'humanité dans sa grande ..beauté

6 août 1945- hiroshima



Histoire/Actualités : Les moments forts  Explosion%20%28Large%29

Histoire/Actualités : Les moments forts  Hiroshima

même époque, première libération des camps de la mort.

Histoire/Actualités : Les moments forts  Decouverte-camps-11

bon un peu de positif ?

camp david 1978 , j'avais 4 ans. lol!

premier pas vers la paix entre l’Égypte et Israël.
ça va pas duré... :lightsmile:

Histoire/Actualités : Les moments forts  0000078620-cartej008-004

le tsunami au Japon mars 2011

Histoire/Actualités : Les moments forts  Tourbillon-japon_galleryphoto_portrait_std


Marianne

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Le dirigeable Zeppelin LZ 129 Hindenburg était un aéronef allemand ; il s'agit du plus grand jamais construit1. Son vol inaugural est effectué en 1936. Après 14 mois de service actif affecté au transport commercial de passagers, il est détruit par un incendie, le 6 mai 1937 2, lors de son atterrissage à Lakehurst.

Histoire/Actualités : Les moments forts  0803090314522572821

Histoire/Actualités : Les moments forts  0803090315312572830

L'incendie est également représenté sur la pochette du premier album, éponyme, de Led Zeppelin

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Marianne

Marianne
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Histoire/Actualités : Les moments forts  Kenney_580px

Dallas, 1963, assassinat du président Kennedy

Histoire/Actualités : Les moments forts  245721rosaparks2

Histoire/Actualités : Les moments forts  141982rosa_parks2

Histoire/Actualités : Les moments forts  743470bus12


Rosa Louise McCauley Parks, était une couturière qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui valut le surnom de mère du mouvement des droits civiques de la part du Congrès américain.

Parks est devenue célèbre parce que le 1er décembre 1955, à Montgomery (Alabama), elle refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus. Arrêtée par la police, elle se vit infliger une amende de 10 dollars (plus 4 dollars de frais de justice) le 5 décembre ; elle fit appel de ce jugement. Un jeune pasteur noir inconnu de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lança alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême cassa les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles.

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Marianne

Marianne
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Un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter a ravagé Haïti, mardi 12 janvier 2010 à 16 h 53 (22 h 53 à Paris).

Histoire/Actualités : Les moments forts  16158CE22F1BFFFA3C23E8CB78847A



Histoire/Actualités : Les moments forts  95B4AA2542B2A376A2B66841C9FF4D

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9 décembre 1905. Séparation des Églises et de l'État



Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État.

La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France :
le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens),
les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle
clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Église catholique,
l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société.

Une loi de conciliation

Histoire/Actualités : Les moments forts  Briand1905

La nouvelle loi met fin au Concordat
napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement
français et l'Église catholique. Elle proclame la liberté de conscience
et garantit le libre exercice des cultes.

Article 1er : «la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes...».

Article 2 : «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...»

Par cette loi, l'État manifeste sa volonté de neutralité religieuse mais ne s'exonère pas de ses responsabilités. Il veut «garantir»
à chacun les moyens d'exercer librement sa religion dans le respect de
celles d'autrui. C'est dans cet esprit que sont instituées des
aumôneries dans les milieux fermés (casernes, lycées, prisons,
hôpitaux)... et, plus tard, des émissions religieuses sur les chaînes
publiques de télévision.

L'État n'entend en aucune façon limiter la liberté de conscience ni
cantonner la religion à la sphère privée (il n'est pas question par
exemple d'interdire le port d'insignes religieux !).

Sur le plan financier, la loi a deux conséquences majeures :
– Les ministres des cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins...) ne
sont plus rémunérés par l'État et celui-ci se désintéresse totalement de
leur nomination,
– Les biens détenus précédemment par les Églises deviennent la propriété
de l'État mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement
aux représentants des Églises en vue de l'exercice du culte.

Pour les Églises, l'opération va s'avérer plutôt profitable (mais on ne
s'en apercevra que bien plus tard). En effet, d'une part, les ministres
du culte et en particulier les évêques vont gagner en indépendance,
n'étant plus tenus de rendre des comptes à l'administration. D'autre
part, les Églises ne vont plus avoir à leur charge l'entretien très
coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples...)
préexistant à la loi de 1905. Elles ne devront plus assurer que
l'entretien courant de ces édifices... Quand à ceux qu'elles seront
amenées à construire après la loi de 1905, ils seront leur propriété
pleine et entière.

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heloise

heloise

Salut !

Ah, je ne savais pas que c'était lui qui avait fait voter la loi. D'ailleurs, je ne savais ce qu'il avait fait tout court. Eh bien, en voyant son nom sur les plaques de rues, je saurais maintenant qui il est !

Ariane-merci-Marianne- Very Happy

Marianne

Marianne
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1er février 1954 : Appel de l'Abbé Pierre sur Radio Luxembourg



En hiver 1954, alors que la température tombe en dessous de - 15 °C de
façon prolongée, l'abbé Pierre, ancien résistant et ancien député MRP,
va lancer des appels médiatiques nationaux à la solidarité sociale pour
venir en aide aux pauvres et aux sans domicile fixe en danger de mourir
de froid dans l'ignorance sociale et médiatique complète.

Son message est entendu de toute la population, de l'Assemblée nationale
et du gouvernement français qui répondent avec générosité à son appel
et contribuent à permettre à l'abbé de fonder officiellement le 12 mars
1954 l'Association Emmaüs.


Texte de l'appel de l'Abbé Pierre sur Radio Luxembourg

« Mes amis, au secours…
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le
trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel,
avant-hier, on l’avait expulsée… Chaque nuit, ils sont plus de 2 000
recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu.
Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !
Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage
viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la
Montagne-Sainte-Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà,
il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les
villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes
s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y
ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre Centre fraternel de dépannage, ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime ».
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que
ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une
seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre
impossible que cela dure.
Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant
de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la
France. Merci !
Chacun de nous peut venir en aide aux « sans abri ». Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain :


  • 5000 couvertures,
  • 300 grandes tentes américaines,
  • 200 poêles catalytiques
Déposez-les
vite à l’hôtel Rochester, 92, rue de la Boétie. Rendez-vous des
volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures,
devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.
Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris.
Merci ! »

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heloise

heloise

Salut !

En relisant le topic, j'apprends de nouveau que c'est Aristide Briand qui a fait voter la loi de 1905 et je constate en outre que j'ai déjà répondu. Shocked

Ariane-Alzheimer-quand-tu-nous-tiens

Marianne

Marianne
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3 février 1468 : Gutenberg lègue l'imprimerie à l'humanité




Le 3 février 1468 meurt à Mayence un certain Johannes Gensfleisch, plus
connu sous le nom de Gutenberg. Il est né à Mayence entre 1397 et 1400.

On lui doit l'invention de l'imprimerie (*).
Elle a révolutionné la manière de fabriquer des livres et, en abaissant
considérablement leur prix, mis la lecture à la portée de tous.

Avec Gutenberg, les hommes ont aussi découvert l'utilité de mécaniser le travail manuel.



Copistes et miniaturistes

Histoire/Actualités : Les moments forts  Gutenberg

Au début du Moyen Âge, les livres étaient fabriqués un à un dans des
monastères spécialisés comme on en voit dans le film de Jean-Jacques
Annaud, Le nom de la Rose (1986).

À partir des années 1200, les monastères abandonnent cette activité à des ateliers laïcs installés près des universités.

Des copistes recopient les textes à la plume d'oie sur des feuilles de parchemin ou de papier, à partir d'un original, cependant que des enlumineurs agrémentent les pages de délicates miniatures aux couleurs vives.

Les ateliers approvisionnent ainsi à prix d'or les clercs et les bourgeois assez riches pour se payer des manuscrits (nom donné aux livres écrits à la main).

Mais à l'époque de Gutenberg, la copie de manuscrits n'est plus en état
de satisfaire les besoins de lecture et d'apprentissage d'un nombre
croissant d'étudiants et d'érudits. L'Europe est dans l'attente d'une
révolution...



Un procédé magique

L'imprimerie est dérivée de la gravure sur cuivre ou sur bois,
une technique connue depuis longtemps en Europe et en Chine mais
seulement utilisée pour reproduire des images :
– on grave l'image sur une surface en cuivre ou en bois,
– on enduit d'encre la partie en relief,
– on presse là-dessus une feuille de papier de façon à fixer l'image sur celle-ci.

Gutenberg, graveur sur bois, a l'idée aussi simple que géniale
d'appliquer le procédé ci-dessus à des caractères mobiles en plomb.
Chacun représente une lettre de l'alphabet en relief.

L'assemblage ligne à ligne de différents caractères permet de composer
une page d'écriture. On peut ensuite imprimer à l'identique autant
d'exemplaires que l'on veut de la page, avec un faible coût marginal
(seule coûte la composition initiale).

Quand on a imprimé une première page en un assez grand nombre
d'exemplaires, on démonte le support et l'on compose une nouvelle page
avec les caractères mobiles. Ainsi obtient-on un livre à de nombreux
exemplaires en à peine plus de temps qu'il n'en aurait fallu pour un
unique manuscrit !



Un succès immédiat

Avec son associé Johann Fust, Gutenberg fonde à Mayence un
atelier de typographie. Au prix d'un énorme labeur, il achève en 1455 la
Bible «à quarante-deux lignes», dite Bible de Gutenberg.
Ce premier livre imprimé à quelques dizaines d'exemplaires recueille un
succès immédiat. Il est suivi de beaucoup d'autres ouvrages.

Le procédé de typographie se diffuse à très grande vitesse dans toute
l'Europe (on ne peut s'empêcher de comparer ce succès à celui de...
l'internet).

On estime que quinze à vingt millions de livres sont déjà imprimés avant
1500 (au total plus de 30.000 éditions). 77% de ces livres sont en
latin et près de la moitié ont un caractère religieux. Les livres de
cette époque portent le nom d'«incunables» (du latin incunabulum, qui signifie berceau).

Beaucoup d'incunables sont imprimés à Venise, alors en pleine gloire. Au
siècle suivant, le XVIe, Paris, Lyon et Anvers deviennent à leur tour
de hauts lieux de l'imprimerie avec un total de 200.000 éditions.

Les conséquences de l'imprimerie sont immenses. D'abord sur la manière
de lire et d'écrire : les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la
séparation des mots et à la ponctuation ; ils fixent aussi
l'orthographe.

L'instruction et plus encore l'esprit critique se répandent à grande
vitesse dans la mesure où de plus en plus de gens peuvent avoir un accès
direct aux textes bibliques et antiques, sans être obligés de s'en
tenir aux commentaires oraux d'une poignée d'érudits et de clercs.

C'est ainsi qu'un demi-siècle après l'invention de l'imprimerie va se
produire la première grande fracture intellectuelle dans la chrétienté
occidentale avec la Réforme de Martin Luther et l'émergence du protestantisme.

Hérodote.net.

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Marianne
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28 mars 1862. Naissance d'Aristide Briand "l'apôtre de la paix"




Aristide Briand, né le 28 mars 1862 à
Nantes et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un homme politique et
diplomate français qui a été onze fois Président du Conseil et vingt
fois ministre. Il a joué un rôle essentiel dans les relations
internationales après la Première Guerre mondiale.

Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1926, conjointement avec Gustav
Stresemann, pour son action en faveur de la réconciliation entre la
France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant
son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la
Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le
pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Mais sa
construction diplomatique s'est écroulée dès le début des années 1930,
marquées par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du
nationalisme japonais.

Wikipédia.


Aristide Briand est l'une des plus belles personnalités de la IIIe
République. Orateur hors pair et homme de convictions, il sait toutefois
écouter ses adversaires et marcher avec eux vers un compromis
profitable à tous.

De 1906 à sa mort, il est dix fois président du Conseil et 22 fois ministre dont 15 aux Affaires étrangères.

Joseph Savès

Socialiste indépendant

Histoire/Actualités : Les moments forts  Briand2

Fils d'aubergiste, il débute comme avocat avant de se faire connaître comme journaliste, notamment dans le journal anticlérical La Lanterne.

Avec René Viviani et Jean Jaurès, il participe à la fondation d'un parti socialiste dont il devient le premier secrétaire général.

Élu député de la Loire en 1902, il le restera jusqu'à sa mort.

Mais dès 1905, rétif à la discipline de parti et à la mouvance socialiste animée par Jules Guesde, il se revendique «socialiste indépendant» et s'éloigne de la jeune SFIO.

Il s'illustre en 1905 comme rapporteur de la loi sur la séparation des Églises et de l'État.

Par son éloquence charmeuse et son sens du compromis, il réussit à la faire adopter par la Chambre des députés.

Il la fait également appliquer comme ministre de l'Instruction publique
et des Cultes dans le ministère Sarrien (14 mars 1906) puis dans le
ministère Clemenceau (15 octobre 1906).


Diplomate à l'intérieur comme au-dehors

C'est le début d'une carrière au sommet. Pendant la Grande
Guerre, il dirige le gouvernement du 29 octobre 1915 au 12 décembre
1916. À ce titre, il organise l'expédition de Salonique.

Après la guerre, il appuie la Société des Nations (SDN) et s'efforce de bâtir une paix durable avec l'Allemagne dans l'«esprit de Genève». Avec son homologue allemand Gustav Streseman, il convainc les ministres européens des Affaires étrangères de signer le pacte de Locarno, le 16 octobre 1925. Cela vaut le Prix Nobel de la Paix 1926 aux deux hommes.

Le 27 août 1928, ils récidivent en oragnisant à Paris la signature du pacte Briand-Kellog, en vue de «mettre la guerre hors la loi». Dans une belle envolée, Briand appelle à la création des États-Unis d'Europe. Mais le krach de 1929 va ruiner ses espérances

Herodote.net.

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29 mars 1880. Jules Ferry expulse les religieux de l'enseignement




Le 29 mars 1880, le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry prend
deux décrets par lesquels il ordonne aux Jésuites de quitter
l'enseignement dans les trois mois.

Fervent républicain athée et franc-maçon issu d'une riche famille de
libres penseurs de Saint-Dié (Vosges), Jules Ferry donne aux enseignants
des congrégations catholiques le même délai pour se mettre en règle
avec la loi ou quitter aussi l'enseignement. Ces mesures viennent en
réaction aux excès de la loi Falloux, votée trente ans plus tôt sous la
IIe République, qui accordait aux congrégations religieuses une liberté
totale d'enseignement.


Sus aux curés !


5.000 congrégationnistes sont presque aussitôt expulsés sans
ménagement excessif et certains municipalités anticléricales font du
zèle en expulsant aussi les religieuses qui se dévouent dans les
hôpitaux.

Cette laïcisation à marches forcées de l'enseignement provoque de
violents remous et oblige le président du Conseil Charles de Freycinet à
démissionner le 19 septembre 1880. Il est remplacé à la tête du
gouvernement par... Jules Ferry lui-même.

Le nouveau chef du gouvernement en profite pour compléter l'application
de ses décrets. Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules
Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l'accès à un
enseignement secondaire public où les cours de religion seront remplacés
par des cours de morale. L'année suivante, il fait voter la création de
l'École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs
féminins pour ces lycées. L'Église n'a plus désormais le monopole de la
formation des filles.

Jules Ferry établit par ailleurs la gratuité de l'enseignement primaire
par la loi du 16 juin 1881 et le rend laïc et obligatoire par la loi du
29 mars 1882. L'enseignement primaire, public, gratuit et obligatoire,
devient le fer de lance de la IIIe République. Ses thuriféraires
exaltent les «hussardsnoirs de la République», modestes et dévoués instituteurs qui préparent les écoliers à devenir de bon citoyens et de fervents patriotes.


Histoire/Actualités : Les moments forts  Ferryecoles

Aux origines de l'école primaire

La laïcisation de l'enseignement, soulignons-le, n'a rien à
voir avec la généralisation de l'instruction primaire. Celle-ci a été
engagée par François Guizot, ministre de Louis-Philippe 1er, et Victor
Duruy, ministre de Napoléon III, donc bien avant Jules Ferry. En 1870,
lors de l'avènement de la IIIe République, 78% des hommes et 66% des
femmes sont déjà en mesure de signer leur registre de mariage (et donc
considérés comme sachant lire et écrire).

Hérodote.net.

Quand on pense à ce qui se passe aujourd'hui dès qu'on touche un peu à la religion ...

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17 avril 1790. Benjamin Franklin. Le parangon des vertus américaines





De tous les Pères fondateurs des États-Unis
d'Amérique, Benjamin Franklin est sans doute le plus original et le plus
attachant. Nul n'incarne mieux que lui l'idéal humain des États-Unis,
fondé sur le travail, la tempérance, la réussite sociale, la vertu
civique et la passion des affaires publiques.

«Self-made-man», grand homme de science,
philanthrope, diplomate (le premier qu'aient eu les États-Unis)... c'est
aussi un grand amateur du beau sexe et un homme d'esprit qui nous a
légué d'immortelles formules.


Savant, entrepreneur et philanthrope



Redimensionnée à 76% (528 x 644) - Cliquez pour agrandirHistoire/Actualités : Les moments forts  Franklin

Né à Boston (Massachusetts), le 17 janvier 1706, au sein d'une modeste
famille de 17 enfants, Benjamin est placé comme apprenti imprimeur chez
son frère. En 1723, le jeune homme rejoint Philadelphie, en
Pennsylvanie, où il fonde une imprimerie à son tour et fait bientôt de
la Pennsylvania Gazette le journal le plus populaire des colonies anglaises d'Amérique.

Infatigable travailleur, il s'efforce de répandre l'instruction dans le
peuple en ouvrant des bibliothèques et des sociétés littéraires, en
fondant aussi l'Université de Pennsylvanie en 1751.

Il met sur pied la première brigade de pompiers du Nouveau Monde.

Inventeur, il met à profit un violent orage dans la nuit du 15 juin 1752
pour lancer un cerf-volant de son invention et capter l'électricité
atmosphérique. Au péril de sa vie et avec une rare inconscience, le
savant démontre ainsi la similitude entre l'électricité et la foudre.
Son hypothèse est expérimentalement vérifiée à Marly, près de Paris, ce
qui lui vaut un immense prestige en France même. Franklin invente aussi
les lentilles à double foyer et un système de chauffage appelé «cheminées deFranklin» (commercialisé en France sous le nom de «Godin colonial»)... mais ne se soucie pas de protéger ses inventions.

Devenu un riche notable, il propose en 1754 un plan d'union des Treize
Colonies sous l'égide de Londres. En 1757, il est chargé de représenter
les intérêts de plusieurs colonies à Londres où il se montre d'abord
fidèle à la Couronne avant d'embrasser la cause indépendantiste.

Député de la Pennsylvanie au Congrès de Philadelphie, il participe à la rédaction de la Déclaration d'indépendance en 1776.


Romance d'amour entre Franklin et la France


À 70 ans, Benjamin Franklin aimerait jouir enfin d'un repos mérité mais
ses amis lui demandent d'aller plaider la cause de l'indépendance
américaine auprès du roi de France Louis XVI.

Benjamin Franklin débarque à Auray, en Bretagne, le 4 décembre 1776. Il
est bientôt reçu par le ministre qui lui fait remettre en secret deux
millions de livres. Il prend plaisir aussi à rencontrer la bonne société
parisienne.

Pendant son séjour parisien survient l'annonce de la capitulation d'une armée anglaise à Saratoga. Ce premier succès des «Insurgents»,
après bien des déconvenues, décide Louis XVI à signer avec eux, le 6
février 1778, un traité d'amitié et de commerce ainsi qu'un traité
d'alliance et de défense mutuelle.

Benjamin Franklin a encore la satisfaction de participer à la signature du traité de Versailles,
le 3 septembre 1783... Habile et ne perdant pas le nord, le vieil homme
en a défini les préliminaires à Londres, avec les Anglais, quelques
mois plus tôt, sans craindre de déplaire à ses chers amis français.

Le savant a le bonheur d'assister qui plus est au premier envol d'une montgolfière
montée par des hommes, le 21 novembre de la même année. Il quitte Paris
et la Cour l'année suivante pour sa Pennsylvanie bien-aimée où il est
accueilli avec tous les honneurs.

Mais l'heure du repos n'a pas encore sonné. C'est ainsi que Franklin participe à la Convention de Philadelphie qui élabore la Constitution américaine en 1787. Il s'éteint le 17 avril 1790 à Philadelphie.

Hérodote.net.

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6 août 1945. Une bombe atomique sur Hiroshima !




Le 6 août 1945, l'explosion d'une bombe atomique au-dessus de la ville d'Hiroshima, au Japon, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors plane sur le monde la crainte qu'un conflit nucléaire ne dégénère en une destruction totale de l'humanité.


Un projet ancien


Avant la Seconde Guerre mondiale déjà, les Américains s'inquiètent du risque de voir les nazis mettre au point une bombe d'une puissance meurtrière exceptionnelle grâce au principe de la fission nucléaire.
Désireux de les devancer à tout prix, le président Roosevelt inaugure en 1942 un programme secret de mise au point de la bombe A.

Au moment où les Américains finalisent la bombe, l'Allemagne nazie s'apprête à capituler sans conditions. Seul le Japon représente encore une menace, mais sa puissance militaire, industrielle et scientifique est bien inférieure à celle de l'Allemagne.


Résistance désespérée du Japon



Dirigé par des généraux jusqu'au-boutistes, le Japon s'entête dans une résistance désespérée, que les bombardements conventionnels n'entament pas.

La simple prise de l'île d'Okinawa a coûté 7.600 morts à l'armée américaine. L'état-major américain craint de perdre 500.000 soldats pour conquérir Honshu, l'île principale de l'archipel.

C'est ainsi qu'émerge l'idée d'utiliser la bombe atomique contre l'empire du Soleil levant, pour briser sa résistance à moindres frais.

Le président Roosevelt meurt le 12 avril 1945 et son successeur, Harry Truman, reprend à son compte ce projet. Il offre aux Américains l'avantage d'anéantir le Japon sans l'aide de Staline, qui ne lui a pas encore déclaré la guerre, et de faire étalage devant le dictateur soviétique de toute leur puissance militaire.


Le bombardement


Le 16 juillet 1945, les Américains procèdent dans le désert du Nouveau Mexique à un premier essai nucléaire. L'expérience est pleinement réussie, mais, faute d'expérience, les scientifiques ne mesurent pas précisément les effets de la bombe atomique sur les populations.

Histoire/Actualités : Les moments forts  HiroshimaEnolaGayTibbets

Le 26 juillet, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine adressent au Japon un ultimatum qui fait implicitement allusion à une arme terrifiante.

Finalement, au petit matin du 6 août 1945, le bombardier Enola Gay s'envole vers l'archipel nippon, avec, dans la soute, une bombe à l'uranium de quatre tonnes et demi surnommée Little Boy. L'état-major choisit pour cible la ville industrielle d'Hiroshima (300.000 habitants), en raison de conditions météorologiques optimales.

La bombe est larguée à 8h15. 70.000 personnes sont tuées. La majorité meurt dans les incendies consécutifs à la vague de chaleur. Plusieurs dizaines de milliers sont grièvement brûlées et beaucoup d'autres mourront des années plus tard des suites des radiations (on évoque un total de 140.000 morts).

Pourtant, les dirigeants japonais ne cèdent pas devant cette attaque sans précédent. Les Américains décident alors de larguer leur deuxième bombe atomique. À Nagasaki (250.000 habitants), le 9 août, 40.000 personnes sont tuées sur le coup (80.000 morts au total selon certaines estimations).


La reddition


La veille de l'attaque de Nagasaki, l'URSS a déclaré la guerre au Japon et lancé ses troupes sur la Mandchourie. Mais ce sont les victimes d'Hiroshima et de Nagasaki qui convainquent le gouvernement japonais de mettre fin à une résistance désespérée. Le 2 septembre, le général américain MacArthur reçoit la capitulation sans conditions du Japon.

La Seconde Guerre mondiale est terminée... et le monde entre dans la crainte d'une apocalypse nucléaire.

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Femme travestie en homme et morte il y a 75 ans, Madeleine Pelletier était la première interne en psychiatrie

Le HuffPost | Par Marine Le Breton
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FÉMINISME - "Un chapeau melon, un costume d'homme et une canne, qui lui donnent un faux air d'Olivier Hardy". Ce n'est pas un homme d'affaires que décrit Hélène Soumet dans son livre Les travesties de l'histoire, mais une femme qui, il y a 75 ans, le 19 décembre 1939*, mourrait dans l'indifférence, internée dans un asile après avoir été accusée de pratiquer des avortements. Cette femme, travestie comme l'indique le titre de ce livre, était pourtant loin d'être méconnue à son époque. Et pour cause, elle était la première femme interne en psychiatrie.


"Si elle n'a pas eu de procès lorsqu'on a découvert qu'elle pratiquait des avortements, c'est parce qu'elle était très connue", explique Hélène Soumet, professeur de philosophie et de culture générale, que Le HuffPost a contacté. A l'époque, celle qu'on appelait les "faiseuses d'ange" étaient en effet guillotinées.

Fille d'un père cocher et d'une mère marchande de légumes, Madeleine Pelletier naît le 18 mai 1874 "dans la crasse et les odeurs nauséabondes d'une pauvre échoppe de fruits et légumes des Halles" à Paris. Son enfance est synonyme de calvaire, elle grandit dans une maison dégoûtante avec une mère qui la maltraite. "Elle avait un milieu social abominable, ne faisait pas du tout partie du milieu de la bourgeoisie", nous précise Hélène Soumet. De cette jeunesse, elle en ressortira avec un profond dégoût du corps humain. "L'idée même d'avoir 'été dans le ventre de madame Pierrot (sa mère, ndlr) mêlée aux boyaux et au caca' lui est insupportable", raconte Hélène Soumet reprenant les propos de Madeleine dans son autobiographie La Femme vierge, publiée en 1933.



"Elle prend alors conscience de la situation de la femme, éternelle mineure, étranglée dans son corset, vouée au mariage, véritable esclave sexuelle de l'homme."

Elle quitte l'école à 12 ans. Brillante, elle saura pourtant s'éduquer seule, passant des journées entières dans les bibliothèques. Vers 1887, un livre la marquera à tout jamais: Fédora la nihiliste, ou l'histoire d'une femme qui se révoltait. "Elle prend alors conscience de la situation de la femme, éternelle mineure, étranglée dans son corset, vouée au mariage, véritable esclave sexuelle de l'homme. Pour échapper à ce destin servile, elle commence à porter des tenues masculines", écrit Hélène Soumet.

A savoir, elle commence à porter le pantalon sans - quelle offense! - en demander l'autorisation au préfet auparavant, ce qui était obligatoire à l'époque. L’ordonnance du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800), ou “ordonnance concernant le travestissement des femmes”, abrogée seulement le 31 janvier 2013, exigeait notamment que:

2 - Toute femme, désirant s'habiller en homme, devra se présenter à la Préfecture de Police pour en obtenir l'autorisation.

3 - Cette autorisation ne sera donnée que sur le certificat d'un officier de santé, dont la signature sera dûment légalisée, et en outre, sur l'attestation des maires ou commissaires de police, portant les noms et prénoms, profession et demeure de la requérante.

4 - Toute femme trouvée travestie, qui ne se sera pas conformée aux dispositions des articles précédents, sera arrêtée et conduite à la préfecture de police.

En 1896, Madeleine réussit son bac. Un an plus tard, elle obtient une bourse d'études par le conseil de Paris. Dans la foulée, elle prépare un certificat d'études en physique et chimie, puis s'inscrit en médecine en 1899. Elle réussira le cursus en 5 ans, avant de vouloir poursuivre ses études en demandant un internat en psychiatrie.

"L'internat lui est refusé car elle est une femme et ne jouit donc pas de droits politiques - exactement comme un prisonnier ou un apatride"

C'est là que les choses se compliquent pour elle. "En 1903, l'internat lui est refusé car elle est une femme et ne jouit donc pas de droits politiques - exactement comme un prisonnier ou un apatride -, c'est le prétexte qu'on lui avance pour l'exclure", lit-on dans Les Travesties de l'histoire. Les femmes sont acceptées en internat dans les hôpitaux depuis 1885, mais pas encore dans les asiles.

Heureusement, elle est aidée par Marguerite Durand, dirigeante du journal féministe La Fronde, qui lance une campagne de presse contre cette injustice.

La même année, elle devient la première femme interne des asiles. A ce moment-là, elle porte des robes et a encore les cheveux longs. Mais cela ne suffira pas à faire d'elle une interne normale. Parce qu'elle est une femme, ses confrères "lui mènent la vie dure". "Le monde n'aime pas les femmes qui se distinguent du troupeau, les hommes les rabaissent, les femmes les détestent", écrit-elle à son amie Arria Ly.

Extrême - pour l'époque - dans ses idées, elle décide de ne pas y aller par quatre chemins. En 1905, elle se coupe les cheveux et adopte définitivement les vêtements pour homme.

Malgré tout, elle ne réussit pas à devenir psychiatre. "Après avoir insisté pour passer le concours, elle le rate", précise Hélène Soumet. "Elle est alors nommée médecin des Postes. La première femme à devenir psychiatre est Constance Pascal".

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"Je montrerai les miens [seins] dès que les hommes commenceront à s'habiller avec une sorte de pantalon qui montre leur..."

"Il existe plusieurs formes de travestissement", tient à nous préciser Hélène Soumet. "Certaines femmes se travestissent car elles veulent séduire d'autres femmes, les 'queer' qui, dans la lignée des écrits de Judith Butler, soutiennent que le genre n'est pas fixe, et le travestissement émancipationniste, celui de Madeleine Pelletier."

Avant-gardiste, Madeleine a un avis bien tranché sur les injonctions faites aux femmes. "Pour elle, c'est une réelle perte de temps de s'habiller aux normes de l'époque. Les corsets sont tellement serrés qu'on ne peut rien faire", précise Hélène Soumet. Mais plus encore, son costume d'homme est un vrai symbole d'une lutte contre l'égalité des sexes. "Mon costume dit à l'homme, je suis ton égale", écrit-elle en 1919. Ou encore, "Je montrerai les miens [seins] dès que les hommes commenceront à s'habiller avec une sorte de pantalon qui montre leur..."

Néanmoins, elle ne sera pas soutenue par les féministes de l'époque, qui estiment que son travestissement est une trahison envers les femmes. Preuve de ce profond rejet, Madeleine Pelletier n'aura d'ailleurs que très peu de patients durant toute sa vie, la plupart étant des prostituées.

"Le voyage à Lesbos ne me tente pas plus que le voyage à Cythère"

Pourtant, le travestissement n'était pas la seule carte féministe qu'elle avait entre les mains. Très impliquée en politique et militante (elle était membre de la SFIO), elle conseille aux femmes de pratiquer l'autodéfense. Elle entend également faire voler en éclats les conceptions de la famille et de la sexualité. Pour elle, la cellule familiale est un lieu d'oppression de la femme. Quant à la sexualité, elle l'a toujours rejetée par conviction. "Elle refusait tout acte sexuel, nous explique Hélène Soumet, car elle estimait qu'on devenait dépendant de l'autre, sa chose. C'était hors de question pour elle d'être contrôlée!" Elle est également accusée de lesbianisme. Mais à ces accusations, elle botte en touche: "Le voyage à Lesbos ne me tente pas plus que le voyage à Cythère" (Lesbos, île de naissance de Sappho d'où vient le mot saphisme; et Cythère, l'île de tous les plaisirs), a-t-elle écrit .

Mais surtout, Madeleine Pelletier défend le droit à l'avortement, et le pratique. En 1913, elle ose d'ailleurs publier Le droit à l'avortement. "Son féminisme était vraiment radical. Elle voulait soulager les femmes", nous indique Hélène Soumet. Pendant des années, elle aidera ces femmes en détresse, certainement des prostituées pour la plupart.

Ce n'est qu'en 1937 qu'elle se fait dénoncer. Par un homme qui avait violé l'une de ses patientes âgée de 14 ans. Cet homme était le frère de la jeune fille.

Connue pour son engagement politique, l'aide fournie à la Croix rouge pendant la première Guerre mondiale, et parce que la confrérie des médecins est sacrée, elle est inculpée puis relaxée.

A la place de la prison, elle a donc eu le droit à l'asile. Ayant été victime d'un accident vasculaire cérébral la même année, la déclarer folle et plus en possession de tous ses moyens fut d'une extrême facilité. Elle meurt désespérée sept mois plus tard. Il faut attendre des années pour que ses combats soient évalués à leur juste valeur. Mais elle le disait elle-même: "Je suis née plusieurs siècles trop tôt".

* Les avis divergent quant à la date exacte de son décès, il se pourrait qu'il s'agisse du 29 décembre et non pas du 19.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/12/19/femme-travestie-madeleine-pelletier-premiere-interne-psychiatrie_n_6338930.html?utm_hp_ref=mostpopular

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Alyane

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Bibliothécaire officielle

C'est en lisant ceci qu'on se dit que même si tout n'est pas toujours rose, on a tout de même la chance d'être née a notre époque (et dans un pays) où la femme n'est plus considérée comme une extension plus ou moins utile de l'homme.

Marianne

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Kathrine Switzer (née le 5 janvier 1947) est un écrivain américain, commentatrice de télévision et coureuse de marathon, surtout célèbre pour avoir été la première femme à courir le marathon de Boston comme participante enregistrée. Elle participa à la course en 1967, cinq ans avant que les femmes ne soient officiellement autorisées à concourir. Son temps de course fut d'environ 4 heures et 20 minutes, plus long de presque une heure que le temps de la première participante (non enregistrée) à finir ce marathon, Bobbi Gibb. Kathrine Switzer a couru sous l'identifiant « K. V. Switzer », qui ne révélait pas son genre. Le choix de cet identifiant ne résultait pas d'une volonté délibérée de mentir sur son sexe, elle l'utilisait déjà de longue date pour signer les articles qu'elle écrivait pour le journal de son université. L'un des organisateurs officiels de la course, Jock Semple, tenta de la retirer de la course, il aurait crié « Tirez-vous de ma course et donnez-moi ces numéros ! » Mais le partenaire de Kathrine Switzer, Tom Miller, qui courait avec elle, poussa Semple sur le côté, ce qui permit à Katrine de continuer. Les photos de cet incident firent les gros titres dans le monde entier.

À la suite de sa course, la AAU interdit explicitement aux femmes de participer à toute compétition avec des coureurs masculins, sous peine de perdre le droit de concourir. Switzer, avec d'autres femmes coureuses, essaya de convaincre l'association d'athlétisme de Boston de permettre aux femmes de participer au marathon. C'est finalement en 1972 que les femmes eurent pour la première fois le droit de courir officiellement le marathon de Boston.

Switzer remporta la victoire féminine au marathon de New York en 1974, avec un temps de 3h07min29s (59e au total). Elle participa au total à 35 marathons, son meilleur temps personnel pour un marathon est de 2h51min37s, à Boston en 1975.

Elle a été inscrite au National Women's Hall of Fame en 2011 pour avoir initié une révolution sociale en encourageant la reconnaissance de la force des femmes à travers la course. Depuis 1967, elle a travaillé pour augmenter le nombre d'opportunités pour les femmes de courir, en différents endroits du monde. Switzer a été nommée Coureuse de la décennie (1967-77) par le Runner's World Magazine, et a reçu un Emmy Award pour son travail comme commentatrice à la télévision.

source : wikipedia

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