Une série diffusée sur ABC family Un couple de lesbiennes mères de famille, un enfant d'un premier mariage et des enfants adoptés. Je suis en train de regarder le 2e épisode donc je sais pas trop ce que sera la suite mais je trouve ça sympathique pour l'instant, les personnages sont attachants, on se doute bien qu'il va se passer un truc entre deux des ados vivant sous le même toit mais bon ça peut une bonne petite série familiale qui mériterait d'être diffusée en France pour le coup !
La série met en scène un couple de lesbiennes Stef (Teri Polo) et Lena (Sherri Saum) qui a recueilli plusieurs enfants. Stef, policière en uniforme, a un fils né d'un premier mariage et continue de faire des patrouilles avec son ex-mari. Lena, principale d'un lycée, récupère un jour Callie, 16 ans, dans un centre de détention pour mineurs.La jeune fille rejoint la fratrie recomposée sans que cette arrivée ait eu l'approbation préalable de Stef. A priori, la situation est provisoire, mais il ne fait guère de doute qu'elle est appelée à durer.
Créée par Bradley Bedeweg et Peter Page (qui jouait Emmett dans Queer As Folk), The Fosters pose dès ses premiers épisodes plusieurs questions d'actualité. La première est celle de l'intégration de Callie au sein de la cellule commune. Cela s'accomplit plutôt en douceur malgré quelques petits accrocs qu'on vous laisse découvrir. L'"étrangère" trouve d'autant plus facilement sa place que les autres habitants de la maison sont passés eux-mêmes par l'expérience.
La deuxième question concerne la parentalité homosexuelle et l'adoption. Il ne s'agit pas de savoir si Stef et Teri peuvent avoir ensemble des enfants, mais si elles s'aiment, si elles sont armées pour assumer leurs choix de vie, si elles forment une structure familiale suffisamment solide pour aider des jeunes gens à trouver leur chemin, pour devenir un jour des adultes responsables et intégrés socialement. Thème récurrent et inépuisable dans les séries américaines. La réponse est évidente et The Fosters délivre un message simple et claire: une famille est ce qu'en font ses membres. Le principal ciment est l'amour qu'ils se portent les uns aux autres.
Il ne s'agit évidemment pas d'une révélation, mais il semble que ce constat de simple bon sens ait parfois été oublié ces derniers temps. Ne serait-ce que pour cette raison, The Fosters mérite un petit coup d'oeil. Parfois, le discours est un peu appuyé et un peu didactique, les deux mères apparaissent un peu trop parfaites, mais les histoires secondaires ébauchées lors de deux premiers épisodes promettent que tout ne va pas rester aussi lisse par la suite.
Source: Le Monde