Cinéphilie

Salut !

Oui, je viens de voir le film (enfin, à Noël, avec les cousins). On a plutôt aimé. Mais faut dire qu'on s'était tapé-es un quasi navet cet été, alors en comparaison...

Je viens de voir deux films avec Audrey Hepburn.

D'abord, "Breakfast At Tiffany's" ou "Diamants Sur Canapé" (quelle horrible traduction !) de Black Edwards (le réalisateur entre autres de la série des "Panthères Roses", ou encore de "Victor, Victoria"), sorti en 1962, avec également George Peppard.

"Une croqueuse de diamants cherche à épouser un homme riche alors que son voisin écrivain s'intéresse à elle. La jolie Holly fait également en toute innocence le messager pour un truand notoire. Lorsque la police l'interroge, elle n'a aucun mal à prouver son innocence mais son futur époux, riche planteur brésilien, s'éloigne par peur du scandale. L'écrivain en profite pour consoler la belle." (Allociné)

Grand classique que ce film, que je n'avais encore jamais vu. J'ai beaucoup aimé. C'est une comédie romantique pleinement bercé par le charme d'Audrey Hpeburn, incarnant une douce folle comme on peut les adorer. George Peppard s'en sort pas mal dans son rôle de gars attentif, un peu guindé. Mais il est un peu pâlot face à sa partenaire, et je lui aurais nettement préféré un autre acteur, un Grant ou un Cooper. Mais bon, Audrey Hepburn n'en est que plus éclatante. Le film est une succession de situations insolites - comme seul Black Edwards peut les faire - toutes follement romantiques. Et accessoirement, le tout est baigné dans la musique douce et mélancolique de "Moon River", création de notre très cher Henry Manciny. A voir, donc.

Dans la foulée, j'ai vu le film qui suivait sur ma cassette (le tout enregistré lors d'un cycle ARTE sur madame), à savoir "Two For The Road" ou "Voyage A Deux" (encore un titre français navrant), de Stanley Donen, 1967, avec aussi Albert Finney.

"En douze ans, Mark Wallace, un architecte anglais, et son épouse Joanna ont effectué trois fois la route qui conduit de Londres au Midi de la France. Mais entre le joyeux périple où Mark rencontra, aima et séduisit la délicieuse Joanna, étudiante en musique, et le morne voyage où un couple est usé par l'habitude et l'incompréhension, seuls les paysages sont restés les mêmes..." (Allociné)

Comme le disait la bande-annonce d'ARTE, ce film est une comédie douce amère sous fond de road movie. Il conte la relation entre Mark (encore un acteur assez fadasse, je trouve) et Joanna, entremêlant plusieurs épisodes de la vie le long d'un trajet qu'il/elle ont effectué trois fois au cours de leur vie ensemble : une fois juste après leur rencontre, alors qu'il/elle ne possédaient rien, une fois, plus âgé-es, alors qu'il/elle étaient marié-es, et déjà plus ancré-es dans leur habitudes, et une dernière fois, alors que leur couple se délite et se trimballe une progéniture. La forme est excellente, car elle permet ainsi de comparer les situations d'antan avec celles du délitement et ainsi de comprendre pourquoi le couple en est arrivé là. Cela est parfois drôle d'observer ces changements, triste aussi de voir un couple si complice être devenu parfois si distant en son sein. Par ailleurs, on parcourt aussi la France, c'est assez drôle de voir tout ça. Et Audrey Hepburn est toujours aussi rayonnante. J'ai passé un excellent moment.

Ariane-zibous

Salut !

Je suis en train de regarder "La Liste Noire" d'Irwin Winkler, 1989, avec Robert de Niro, Martin Scorcese et Annette Bening sur le maccarthysme à Hollywood. Du coup, j'ai fait quelques recherches, et j'ai appris que d'une, Aaron Copland, compositeur que j'ai découvert il y a deux ou trois ans, était visé (et accessoirement homosexuel^^), mais aussi que "Le Train Sifflera Trois Fois" était une métaphore de l'ambiance oppressante qui régnait alors à Hollywood, le héros (cf. plus haut) étant un shérif devant affronter seul - ses ami-es le laissant tomber tou-tes les un-es après les autres - le tueur qui revient en ville. Je ne le savais pas du tout, dites donc.

Ariane-on-en-apprend-tous-les-jours

PS : j'ai appris au passage que Ronald Reagan avait été un délateur plutôt zélé...

Questions aux Cinéphiles : je pense offrir un film avec Audrey Hepburn pour un anniversaire, mais je n'y connais rien. Que me conseillerez vous ? ( en évitant les comédies romantiques trop niaiseuses parce qu'elle aimera pas )

Salut !

Je ne connais pas toute la filmographie d'Audrey Hepburn, mais il y a tout de même pas mal de comédies romantiques ("Vacances Romaines", "Diamants Sur Canapé", "Sabrina", voire même "Charade", même si c'est un peu de l'espionnage également). Cela dit, il y a aussi un excellent thriller, "Seule Dans La Nuit" (1967) de Terence Young :

Des tueurs pourchassent une jeune femme aveugle, qui s'est retrouvée par hasard en possession d'une poupée contenant de l'héroïne. (Allociné)

J'avais vraiment beaucoup aimé.

Ariane-zibous

Tu as quand même l'air d'être l'une de celles qui en savent le plus côté cinéphilie
Et dans les comédies romantiques , il y en a qui sont bien ? ( c'est à dire pas trop niaiseuses et dont on devinerait le scénario des le depart ? )
C'est ma mère qui a décidé qu'elle aimait bien Audrey Hepburn mais en fait, elle a même jamais du voir un de ses films, alors je me dis que ça serait bien qu'elle en voit au moins un, et comme on fête son anniv dans quelques jours ...

Re !

Personnellement, je ne suis pas fan des comédies romantiques de ces années-là, mais j'ai vraiment adoré "Vacances Romaines" (1953) de William Wyler avec Gregory Peck :

Les tendres amours, le temps d'une journée, d'une princesse fugueuse et d'un séduisant journaliste américain, dans la Ville éternelle, Rome. (Allociné)

J'avais vraiment trouvé ça charmant. Maintenant, "Diamants Sur Canapé" et "Charade" sont deux très grands classiques, que j'aime bien, mais ma préférence va tout de même pour "Vacances Romaines".

"Diamants Sur Canapé" (ou "Breakfast At Tiffany's"), avec la fameuse chanson "Moon River" de Manciny, 1962, de Blake Edwards, avec le fadasse George Peppard, est bien dans le ton des films d'Edwards, justement, même si moins "burlesque" que la série des Panthères Roses.

"Une croqueuse de diamants cherche à épouser un homme riche alors que son voisin écrivain s'intéresse à elle. La jolie Holly fait également en toute innocence le messager pour un truand notoire. Lorsque la police l'interroge, elle n'a aucun mal à prouver son innocence mais son futur époux, riche planteur brésilien, s'éloigne par peur du scandale. L'écrivain en profite pour consoler la belle." (Allociné)

Audrey Hepburn y incarne une douce folle et dégage un charme irrésistible (au contraire de son partenaire). Un peu loufoque, mais pas trop. C'est charmant, et inhabituel, je trouve.

"Charade", 1963, de Stanley Donen, avec Cary Grant, est un film d'espionnage à tonalité humoristique. Des personnages volontairement un peu surjoués, une intrigue un peu abracabrante, avec moults rebondissements (des meurtres, et tout).

"De retour des sports d'hiver, Reggie Lambert, en instance de divorce, retrouve son appartement parisien sens dessus-dessous et apprend la mort de son mari. L'inspecteur Grandpierre lui explique que son époux avait detourné pendant la guerre un magot destiné à la Résistance française. Ses anciens complices ont dû vraisemblablement l'abattre, voyant qu'il voulait profiter seul du trésor.
Suspectée par ces derniers, Reggie ne sait plus où donner de la tête. Même Peter Joshua, un séduisant célibataire rencontré aux sports d'hiver, près duquel elle cherchait un appui, semble impliqué dans cette affaire..." (Allociné)

Cary Grant est un peu vieillissant, mais conserve un charme certain. Ce film est amusant.

Dans le même esprit, Donen a réalisé également "Voyage A Deux" (ou "Two For The Road"), 1967, avec Albert Finney (aussi fadasse que Peppard...), mais au lieu du film d'espionnage, on a un road movie.

En douze ans, Mark Wallace, un architecte anglais, et son épouse Joanna ont effectué trois fois la route qui conduit de Londres au Midi de la France. Mais entre le joyeux périple où Mark rencontra, aima et séduisit la délicieuse Joanna, étudiante en musique, et le morne voyage où un couple est usé par l'habitude et l'incompréhension, seuls les paysages sont restés les mêmes... (Allociné)

Je l'ai trouvé vraiment plaisant, même si ce n'est pas le genre de film que je préfère.

"Sabrina", 1955, de Billy Wilder, avec également le grand Humphrey Bogart, je l'ai vu il y a quelques temps déjà. Je sais que j'avais beaucoup aimé, mais je ne suis guère objective, j'adore Bogart... En revanche, il paraît que le remake de Sydney Pollack avec Harrison Ford est naze.

Fille de chauffeur, Sabrina est amoureuse du fils du patron de son père, David, un riche oisif coureur de jupons. Mais il n'est pas fils unique, son frère Linus semble être plus intéressé par les affaires...

Enfin, il y aussi "My Fair Lady", 1964, comédie musicale de George Cukor, avec Rex Harrison. Je l'ai, mais je ne l'ai pas (encore) vu, donc je ne peux rien en dire...

Un éminent professeur de phonétique rencontre en 1912, près de Covent Garden, une fort jolie petite marchande de fleurs. Il décide d'en faire une grande dame. (Allociné)

Et puis, apparemment, elle a tourné dans d'autres grands films : "Guerre Et Paix", "Ariane" , "Comment Voler Un Million De Dollars", mais aussi un film "lesbien" (sur le thème de "l'homosexualité, ce grand malheur"...) nommé "La Rumeur" avec également Shirley MacLaine.

Donc, si je devais choisir une comédie romantique, je prendrais "Vacances Romaines". Sinon je jetterais mon dévolu sur "Seule Dans La Nuit".

Ariane-voilà-

Wow

Merci beaucoup pour ce panorama complet Ariane
Je penche vers "Diamants pour Canapé" parce que c'est l'extrait que ma mère a mis sur son blog ( Moon River justement ) mais si je ne trouve pas je saurais vers quoi m'orienter.

lol heureusement qu'Ariane est là oui. Parce que de un, j'suis pas cinéphile pour un sous, de deux, Audrey Hepburn, c'est pas ma génération. Je n'ai vu que son film où elle est instit' dans une pension de jeune fille et que sa meilleure amie est amoureuse d'elle. Mais j'avoue, c'est uniquement pour ma culture lesb'

En même temps, génération ou pas, c'est pas important non ?
Je pense juste qu'on a l'occasion et/ou l'envie de se pencher sur ces vieux films ou pas.
Cela dit, pour ma part, j'ai vu plein de vieux films étant gamine ou ado , et j'ai zappé les trois quarts de ce que j'avais vu. Hitchcock y compris ( je sais, la honte )
M'enfin, peut être que si je les voyais maintenant ça changerait la donne. Je me suis rendue compte récemment qu'on pouvait avoir un regard totalement différent selon l'âge auquel on visionne/écoute certains trucs ( oui je sais, chuis benette des fois )

C'est vrai que gamine, j'avais les goûts musicaux et cinématographique de ma reum. C'est à dire Joe Dassin et les Hitcock, Les Columbo

Je regardais ce qu'elle regardait, et ça me déplaisait pas ma fois..

Y'a que Gost, qu'elle m'avait envoyé au lit, dommage, jugé comme "n'étant pas pour les petites fille" à cause de la scène de la poterie. Heureusement, dès que j'ai été grande, je me le suis regardée toute seule

Salut !

Tu sais, baboo, Audrey Hepburn n'est pas de ma génération non plus. Ni les Beatles...

Ariane-j'aime-juste-le-cinéma-et-la-musique,-c'est-tout-

Bon, j'ai pris "Diamants sur Canapé". Je vous dirais si elle a aimé. Et à l'occasion je lui piquerais ptêtre mais je dois avouer que je ne suis pas super attirée.

Elle a pas adoré
Commentaires : "c'est un ... vieux film quoi"
et c'était trop gentillet à son goût.

Bon, elle s'est cultivée au moins

Salut !

Moi, j'avais trouvé ça sympa, comme "Charade", mais ce n'est pas ce que je préfère. Cela dit, c'est culte.

Ariane-zibous

J'aurais ptêtre du mettre mon post sur "Possession" ici ... qu'est ce qui entre dans le cadre de la cinephilie ? Les vieux classiques uniquement ?


J'ai vu hier "Repulsion" de Polanski, avec Catherine Deneuve (1965)

Le film porte sur une jeune femme mentalement perturbée, Carole, ayant un problème manifeste avec la sexualité. Sa soeur, avec laquelle elle partage un appartement, décide de partir en vacances une quinzaine de jours avec son petit ami, ce qui déclenche la panique de Carole et va définitivement la faire glisser vers la folie et le drame.

Pour moi un tres bon film est un film qui a bien vieillit et qui traverse le temps. C'est le cas ici même si l'objectif "horreur et frisson" qui devait dominer en 1965 est remplacé par l'aspect "psychologique" du personnage principal. J'ai quand même sursauté une fois, et la dernière image du film donne froid dans le dos.

Je ne suis pas fan à la base de Catherine Deneuve, mais je commencerais presque à le devenir. Elle incarne parfaitement le personnage , à la fois dangereux et innocent, victime et bourreau ( y'a un féminin à bourreau ?) et en prime, terriblement belle et sensuelle, provoquant le désir des hommes malgré elle.

Il est assez étonnant de voir le traitement de la maladie mentale avec une telle finesse en 1965.
En bref, c'est un classique qui mérite son titre

Quelqu'une a-t-elle vu Sade avec Auteuil ?

J'ai vu Quills la semaine dernière et j'aimerais voir un autre traitement de l'histoire.

heloise a écrit:

Enfin, il y aussi "My Fair Lady", 1964, comédie musicale de George Cukor, avec Rex Harrison. Je l'ai, mais je ne l'ai pas (encore) vu, donc je ne peux rien en dire...

Un éminent professeur de phonétique rencontre en 1912, près de Covent Garden, une fort jolie petite marchande de fleurs. Il décide d'en faire une grande dame. (Allociné)

Je l'ai vu il y a peu. C'est une comédie musicale légère et enjouée. Mon oeil a apprécié certaines scènes graphiquement très intéressantes.
Tu me diras, Ariane ?

.....

J'ai revu A l'est d'Eden, film d'Elia Kazan de 1955, adapté du roman de Steinbeck, avec James Dean. Aime bien.

Vu cette semaine, le premier Mad Max (1979) de George Miller , avec Mel Gibson.

Oui, je ne l'avais jamais encore vu ( ni le 2 d'ailleurs, qui est en attente de visionnage ) - Par contre j'ai vu le trois qui reste plutôt "sucré" et très grand public.

Bref, bien sûr ça a un peu vieilli ... mais le film a très petit budget de l'époque reste efficace et créatif dans sa mise en scène ( j'ai rarement vu la route aussi bien filmée et je dois l'admettre, j'ai pas mal flippé dans les scènes de course/poursuite avec la femme ) Un démarrage assez lent qui m'a fait penser qu'on avait pris de mauvaises habitudes avec le temps ( un film d'action doit nous gaver d'action...tout le temps...sinon on s'ennuie ) Là, on a pris le temps de planter le décor. Est ce que c'est trop de temps ou est ce que c'est moi qui manque de capacité d'attention ?
La vengeance est rapide et finalement assez peu sadique ou "folle" d'où l'interrogation sur le "Mad" du Max...parce que Max il a des raisons d'être venère quand même... et Charles Bronson faisait pire avant niveau vengance sanglante.

J'attends de voir le deux pour ne pas rester sur des lacunes cinématographiques.

Mad Max, entre le nanar culte et l'oeuvre créative...

Mondwest ( Westworld ) 1973 - Film de science fiction américain réalisé et écrit par Michael Chrichton avec Yul Brenner



Dans un futur proche ( proche des 70's ), un parc d'attraction propose à ses clients de vivre en immersion dans la vie de l'époque romaine, du moyen âge ou du far west. La bas, les participants se mêlent à des figurants qui s'avèrent être des robots destinés à provoquer l'aventure et/ou satisfaire les désirs des clients.
Cependant, un mystérieux virus semble s'attaquer aux robots et fait se multiplier les pannes...

( le film est passé sur ARTE hier et il doit avoir d'autres dates de diffusion prévue )

Un bon ptit film d'anticipation au charme désuet. C'est rare de voir des films de SF des 70's à la télé et j'avais envie de voir celui là depuis longtemps. A noter: Chrichton se trouve également être l'auteur de Jurassik Park qui reprend les mêmes élements et traite du même sujet. On voit aussi ce qui a pu inspirer les auteurs de Terminator.
C'était ... dépaysant, ce ptit voyage en dehors du temps

Film de 1988

Avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu

Biographie de la sculptrice Camille Claudel, sœur du poète, dramaturge et diplomate Paul Claudel et égérie de Rodin.

Camille Claudel voue ses jours et ses nuits à sa passion, la sculpture. Soutenue par son père et son frère Paul, elle rêve d'entrer dans l'atelier du grand maître Auguste Rodin. Après lui avoir démontré son talent et sa détermination à travailler avec lui, elle est engagée comme apprentie avec son amie Jessie. Camille tombe rapidement éperdument amoureuse du maître. Elle devient sa maîtresse

Ne l'ayant jamais vu , j'ai eu l'occasion de réparer cette lacune avec la diffusion du film hier sur Arte.

De façon tout à fait honnête, j'ai du mal à comprendre les x césars reçus pour le film. Isabelle Adjani est ... Isabelle Adjani. Depardieu joue bien.
L'histoire est intéressante est la passion de la sculpture très bien retranscrite...ainsi que les différences entre Claudel et Rodin, et le basculement de Claudel dans la folie même si ça reste finalement très très académique ( ptêtre que ça a un peu vieilli ? je ne pense pas, je crois que c'était théâtral à la base ). On parle d'une Adjani flamboyante...je l'ai déjà vu bien plus convaincante dans d'autres rôles.

Les gros moins : c'est long ... très long ... interminable à la fin on a envie que ça se termine ( et Rodin aussi d'ailleurs, il en peut plus ) et surtout, mon dieu ... la musique qui "ponctue" trèèèèèèès lourdement les scènes ( façon : envolée de violon pour signaler qu'ils s'aiment passionnement alors qu'ils sont déjà en train de se rouler des pelles de folie...l'image suffisait pour comprendre heing , y'a des tas de moments comme ça où on aimerait qu'il n'y ait pas de bande son...pas besoin...c'est juste en trop )

Alors au final je n'ai pas le sentiment d'avoir vu un "grand" film...juste un film d'amour et de passion plutôt intéressant et bien joué mais qui souffre des lourdeurs académiques que l'on a pu reprocher au cinéma français "intellectuel" d'une certaine époque. Moi j'aurais bien aimé me sentir plus en empathie avec Camille Claudel et finalement je plains surtout Rodin.

Même opinion d'une manière générale....J'ai eu du mal à trouver les acteurs convaincants..Mise en scène trop théatrale (selon moi mais ça vient peut être du fait que j'ai un peu de mal avec le jeu de Depardieu)

Salut !

Je viens de voir le film muet de David Wark Griffith, "Naissance D'Une Nation", très controversé à sa sortie en 1915.



Euh... et pour cause ! C'est juste hyper raciste. Le réalisateur s'en est défendu et a ensuite sorti "Intolérance" 'que je regarderai plus tard, car là, je viens de me taper 3h de film^^), mais j'espère que ce dernier rattrape vraiment le premier, car c'est sans appel.

Déjà, un des premiers trucs qui m'a frappée est que les noir-es sont joué-es par des blanc-hes maquillé-es (arg). Par ailleurs, le film est en deux parties : une avant et pendant la guerre de sécession, l'autre portant sur la reconstruction dans un état du Sud après la guerre. Cette dernière partie est énorme. Purée. Les "nègres" sont représentés comme des sagouins qui mettent tout à sac et ce sont les valeureux membres du Ku Klux Klan qui ramènent la paix, un peu comme la cavalerie qui arrive à la fin des westerns pour sauver les héro/înes des méchants indiens. Waouh.

Par ailleurs, je viens de lire sur Wikipédia :

Wikipédia a écrit:Point de vue historique

Il y a un parti pris de la part du réalisateur. L'affiche du film présentant un chevalier du Ku Klux Klan est là pour le rappeler. Griffith nous montre les Noirs du Sud heureux de leur condition d'esclaves, l'esclavage n'ayant rien de monstrueux, étant au contraire une condition souhaitable. C'est pourquoi ces Noirs sont prêts à combattre avec leurs maîtres contre les fédéralistes. Les Nordistes, et les Noirs les ayant rejoint, sont vus comme des barbares capables des pires atrocités. Le Ku Klux Klan est présenté comme un organisme libérateur, qui permit de mettre fin « à l'anarchie du régime noir » qui sévissait dans le Sud. Peut-être que les origines de Griffith (il est né dans le Kentucky) ne sont pas étrangères à cette vision des choses[réf. nécessaire]. Griffith prétend s'appuyer sur plusieurs sources, dont le livre de Thomas Dixon The Clansman, et sur les différents travaux d'historien du président en place à cette époque Woodrow Wilson. C'est après avoir assisté en 1915 à la projection de ce film que William Joseph Simmons décida de recréer le Ku Klux Klan.

Gloups. Bon, j'avais une idée de ce que j'allais voir, mais je voulais en juger par moi-même, car malgré tout, le film a aussi fait beaucoup parler de par sa technique (la modeste spectatrice que je suis approuve, techniquement, le film est bon), mais purée, va falloir assumer d'avoir ça dans ma DVDthèque.

J'ai un bouquin de l'historien Marc Ferro parlant de l'histoire et du cinéma. Il y a une fiche sur ce film. Je suis curieuse de lire ce qu'il y écrit. J'y vais de ce pas.

Ariane-et-ensuite,-je-tâcherai-de-me-taper-"Intolérance",-pourvu-que-ce-soit-idéologiquement-meilleur

Certains l'aiment Chaud
Billy Wilder - 1959

Avec Tony Curtis, Marilyn Monroe, Jack Lemmon




L'histoire : A l'époque de la prohibition, deux musiciens en galère sont témoins d'un meurtre. Pour sauver leur peau, ils sont contraints de se travestir afin d’intégrer un orchestre féminin qui se rend en Floride. Ils ne s'attendaient pas à tomber tous les deux sous le charme de la belle Sugar...




Un film léger, fin, agréable et très bien écrit. J'ai passé un moment sympa, tête complétement vidée.
L'aspect purement humoristique a sans doute perdu de son impact avec le temps ( le travestissement ne fait plus automatiquement rire depuis la cage aux folles ) mais cela reste léger et prête à sourire.

Je lis actuellement un livre témoignage de Tony Curtis sur le tournage de ce film qui fut un vrai casse tête et un marathon pour l'ensemble de l'équipe, notamment le réalisateur. Marylin Monroe était particulièrement pénible voire encore pire...mais tout le monde lui pardonnait car le résultat était là. Je confirme...cette femme est tout bonnement magnifique, avec un charme inégalable et intemporel.

un des meilleurs roles de Marilyn avec The Misfits.
Jack Lemmon est parfait et la réplique cultissime nobody's perfect.

Arsenic et Vieilles Dentelles (Titre original: Arsenic and Old Lance)

Avec Cary Grant (Mort aux trousses, La main au collet, Les Enchaînés...)
Peter Lorre (M Le Maudit, L'Homme qui en savait trop, Le Faucon maltais...)
Priscilla Lane (la 5eme Colonne...)
John Alexander (Winchester 73, Men In Black I et II, Hellboy II les légions d'or maudites..)
réalisé par Franck Capra, Monsieur Comedie des années 30/40 (La Vie est belle, Horizons perdus, New York-Miami...)
date de réalisation 1941, date de sortie en salle 1944.

L'Histoire: Mortimer Brewster - connu pour ses ouvrages anti mariage - vient annoncer à ses tantes, Dorothy et Martha, deux charmantes vieilles filles qui l'ont élevé, son prochain mariage avec la fille du révérend Harper qui habite à quelques dizaines de mètres de là. Mais il découvre, caché dans un coffre sous la fenêtre, le cadavre d'un vieil homme. Ses tantes lui avouent alors, le plus ingénument et le plus naturellement du monde, qu'elles se sont fait une spécialité de supprimer les vieux messieurs seuls au monde en vue de leur rendre service...

Tiré d'une pièce à succès de Joseph Kesselring, ce film est léger, délirant à outrance. La mise en scène d'ailleurs est presque théâtrale (pratiquement tout le film se passe dans le salon des 2 tantes). Cary Grant, virevoltant, cabotine pour notre plus grand plaisir.
C'est un film, aux rebondissements multiples, que j'aime à voir et donc à revoir avec plaisir avec en plus peter lorre en chirurgien alcoolique, les 2 mamies, sérial killeuses, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, le frère qui se prend pour le président roosevelt...
Il a certes un peu vieilli, il ne se regarde néanmoins avec, pour ma part, beaucoup de plaisir.