PortailVoilà, je me pose une question toute bête parce que j'ai l'impression d'être la seule à qui ce genre de chose arrive, c'est vrai toutes les personnes avec qui j'en parle n'ont jamais eu ce genre de sensation...
Bref, je me demandais si vous aviez déjà ressenti quelque chose de très fort pour une musique, une chanson, un air..
Je m'explique, il m'est arrivée plusieurs fois d'écouter une chanson comme en ce moment "la diva" de Céline Dion, et cette chanson m'a tellement touchée, j'veux dire, elle m'a pris les tripes, à chaque fois que je l'écoute, j'ai des frissons sur tout le corps (pourtant y a pas ma femme dans le coin:P ), j'avais les yeux larmoyants, un truc de dingue..
Et j'en ai plein d'autres qui me font cet effet là : "l'hymne à l'amour" d'Edith Piaf, "Nessun dorma" de l'opéra "Turandot" de Puccini, les chansons militaires (je sais pas si vous vous souvenez du bicentenaire de la légion d'honneur, pour le 14 juillet, un coeur d'hommes avait chanté la Marseillaise, et ce jour là avec mon père, on était en larmes tellement ça nous avait touché!), des airs de musique classique notamment quand il s'agit du violon d'André Rieu (frissons garantis!)...
Bon vous n'avez certainement pas les mêmes goûts musicaux que moi et c'est sûrement une question de sensibilité aussi, mais j'aimerai bien savoir si ce genre d'expérience vous est déjà arrivée...
Ma femme dit que je suis trop sensible, que chez moi c'est pas normal d'être aussi sensible.. Pour celles qui me connaissent, pensez-vous la même chose?
Bref, je me demandais si vous aviez déjà ressenti quelque chose de très fort pour une musique, une chanson, un air..
Je m'explique, il m'est arrivée plusieurs fois d'écouter une chanson comme en ce moment "la diva" de Céline Dion, et cette chanson m'a tellement touchée, j'veux dire, elle m'a pris les tripes, à chaque fois que je l'écoute, j'ai des frissons sur tout le corps (pourtant y a pas ma femme dans le coin:P ), j'avais les yeux larmoyants, un truc de dingue..
Et j'en ai plein d'autres qui me font cet effet là : "l'hymne à l'amour" d'Edith Piaf, "Nessun dorma" de l'opéra "Turandot" de Puccini, les chansons militaires (je sais pas si vous vous souvenez du bicentenaire de la légion d'honneur, pour le 14 juillet, un coeur d'hommes avait chanté la Marseillaise, et ce jour là avec mon père, on était en larmes tellement ça nous avait touché!), des airs de musique classique notamment quand il s'agit du violon d'André Rieu (frissons garantis!)...
Bon vous n'avez certainement pas les mêmes goûts musicaux que moi et c'est sûrement une question de sensibilité aussi, mais j'aimerai bien savoir si ce genre d'expérience vous est déjà arrivée...
Ma femme dit que je suis trop sensible, que chez moi c'est pas normal d'être aussi sensible.. Pour celles qui me connaissent, pensez-vous la même chose?
D'autre me rendre extrêmement nostalgique 
je croyais qu'elle n'était pas connue cette chanson !
, c'est sérieux, je plaisante pas!!)
)
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Mais disons que si je ne ressens rien, je ne l'écoute paq. Donc par essence, la musique aue j'écoute me prend aux tripes.
). Et puis, je peux être subitement prise d'une envie incontrôlable d'écouter de grands concertos de trompette (suis un peu trompettiste^^) ou des disques de jazz avec beaucoup de trombone. Tout dépend de l'humeur du moment, des personnes rencontrées, de ce que j'ai pu glaner ça ou là. Actuellement, j'ai une nouvelle pote qui adore le rap. J'y étais hermétique jusqu'à ce que je la rencontre. Elle m'a présentée à Oxmo Puccino & the Jazzbastards avec lesquels je me suis très bien entendue. J'ai été ainsi plus ouverte lorsque je suis tombée par hasard sur Abd Al Malik dont j'ai acheté l'album "Gibraltar". Sur celui-ci, "La Gravité" est une chanson qui me touche particulièrement, avec pourtant une musique et des arrangements étonnamment simples. Je ressens cette même forte émotion avec certaines chansons de Vincent Delerm. Oui, je sais, il chante pas bien, mais moi, j'aime, parce qu'il arrive à créer des ambiances évocatrices qui me transportent. Il faut bien comprendre que la musique m'a sauvé la vie, et je ne plaisante pas. Peut-être aurais-je trouvé d'autres refuges à certains moments de mon existence si elle n'avait pas existé - qui peut le savoir ? - mais c'est un fait, elle était là. Quand mon père est décédé il y a bientôt deux ans, j'avais, alors même qu'il n'était pas encore entré à l'hôpital et que je ne savais rien de l'échéance à venir, rechuté dans le rock, délaissé quelques années au profit du classique et du jazz, la trompette et l'implication dans des orchestres symphoniques ou des chorales aidant. Cette chute s'est accentuée avec son départ. Alors même que je rattrapais mon retard en écoutant Coldplay, découvrant enfin Björk (que j'appelais Beurk auparavant), ou les White Stripes, ou encore Muse, en redécouvrant Radiohead, eh bien, je réachetais, en CD cette fois, maints albums de McCartney, j'acquérais des albums mythiques jamais écoutés des Who ou des Kinks. Je retombais en enfance, d'autant plus aidée que là-bas, il y avait mon cousin Richard, de même culture rock que moi, puisqu'initié par la même personne, c'est-à-dire son père, décédé dans des conditions similaires, dans le même hôpital cinq ans plus tôt. C'est ultra banal, mais je pense en effet que la musique est la bande originale de nos vies. De la mienne en tout cas. Elle me laisse à croire que j'en ai une autre, de vie, plus exaltante, et m'aide à supporter un quotidien bien médiocre. Pattie Smith disait : "Je ne peux pas me suicider, parce que sinon je ne pourrais pas écouter le prochain Rolling Stones". Ben, moi, c'est un peu pareil. Cette année, j'ai fait des découvertes sonores fabuleuses. Abd Al Malik donc. Mais également l'"Opéra Des Quat'Sous" de Kurt Weill sur un texte de Bertold Brecht. Cela faisait des années que je voulais l'écouter. Cela a été une révélation, ou plutôt une autre preuve, s'il en fallait, que je suis une germanophile convaincue. Je crois que ma perception de la musique a évolué avec ma pratique du chant, puis des instruments. Quand on travaille un art, on a plus les mêmes sens, on perçoit d'autres choses. Je n'ai plus la même oreille. J'aime comparer cela aux arts culinaires. Si vous mangez toujours la même chose, vous affinerez votre goût de cette chose-là, mais pas du reste. Si vous variez, goûtez, comparez, votre palais s'affine, et vous percevez d'autres saveurs, sentez d'autres parfums. Avec la musique, c'est pareil. Et il n'y a pas selon moi de hiérarchie. J'adore certain-es oeuvres pour leur caractère supposé "intellectuel", ou raffiné. En ce sens, le Requiem de Fauré est pour moi une véritable perfection d'écriture, mais pas seulement. Cela a trait au divin, et c'est une athée confirmée qui en parle. Mais je raffole également du chocolat, de ce qui m'excite. Je peux passer des heures à écouter les Beatles, je ne m'en lasse pas, mon cerveau redemande sans cesse de ce sucre si délicieux.