Salut !
Bon, je crois que l'horaire est approprié pour venir témoigner ici. Je suis insomniaque, enfin pas complètement, et puis, je ne fais rien pour y remédier non plus. Genre un style de vie, quoi. Je suis une noctambule, j'aime la nuit, j'aime pas le matin. Du coup, c'est compliqué, parce que je me couche tard et qu'il faut bien que je me lève pour aller bosser. Les limites sont toujours poussées un peu plus loin. Avant, je me couchais à minuit. Puis ce fut une heure. Et maintenant, deux, voire trois heures du matin. Evidemment, je ne m'endors pas de suite. Pour compléter le tableau, je suis une théïnomane confirmée, je mange pas mal de chocolat, y compris le soir (il paraît qu'il ne faut pas, c'est un excitant). Et pourtant, j'ai besoin de pas mal de sommeil. Alors je "rattrape" le mercredi (je suis au 4/5ème), le samedi et le dimanche. Là aussi, j'ai décalé petit à petit. Je me levais à midi étant ado, puis à une heure de l'après-midi il y a quelques années, et aujourd'hui, ce peut être quatre ou cinq heures, comme aujourd'hui. Alors, évidemment, pour arriver à dormir la nuit qui suit, comme là, maintenant... dur, dur... J'ai fait ma première nuit blanche il y a deux ou trois ans. Ca m'arrive désormais de temps en temps. Dans ce cas, je vais direct au boulot, j'arrive très tôt, vers 7h au lieu de 10h. Je tiens pas trop mal, mais c'est le lendemain qui est rude généralement. Heureusement que je ne travaille jamais plus de deux jours d'affilée. Ou plutôt malheureusement. Car cette tendance a empiré avec ce temps partiel. Je vis plus comme je le voudrais quand je ne bosse pas, mais du coup, je suis de plus en plus décalée par rapport à mes temps de travail. L'an dernier, j'ai eu une période où cela a été très difficile à gérer. Heureusement, j'avais l'infirmerie du boulot, où je pouvais me rendre pour des siestes de mi-journée. Je mangeais en quelques minutes, et je pouvais ainsi bénéficier d'un temps de repos suffisant sans qu'on s'en aperçoive trop. Là, c'est encore plus particulier. Je suis en congés demain soir. Cela fait depuis janvier que je n'ai pas eu de congés aussi longs, même s'il y a eu tous les ponts, et que j'ai posé de ci de là des jours pour des WE de cinq jours. Mais il est vrai que je n'osais pas trop en poser, de vacances, car au bout d'un moment, je tourne en rond chez moi, et je tombe dans la déprime. C'est triste à dire, mais le travail structure ma vie depuis deux ans. Dans quelques jours aura lieu le déménagement de la maison de ma mère, celle que l'on a mise en vente début 2006. C'est un heureux événement, mais ça fait drôle aussi. Ma mère et moi en avons conscience. C'est un chapitre de notre vie qui se clôt. Dans quelques jours, tout cela sera fini (ou presque : quelques trucs à faire encore en région parisienne). Il me faut à la fois préparer mes vacances et penser aux dernières choses à faire pour que tout roule. N'oublier aucun papier important, mais aussi aucun ingrédient nécessaire à de bonnes vacances. Alors j'ai hâte d'être à demain soir. Je ne peux pas dire que je sois très anxieuse. Cette fois-ci, j'ai fait peu de choses, trop lasse. Je me suis beaucoup reposée sur mon entourage, enfin deux, trois personnes sur qui je peux compter quoi. Il y a deux ans j'ai abattu un boulot dingue, ça m'a complètement vidée. J'avais déjà des problèmes de sommeil avant, ils se sont très nettement accentués depuis. Cela s'est amélioré, mais là, je n'arrive pas à dormir. C'est ma faute. Je me suis couchée trop tard. Au fond, je n'avais pas envie d'aller au lit, je n'ai jamais envie. Donc j'ai raté le train, et là, je suis supposée me lever dans quatre heures. J'avais pas mal de pression récemment au boulot, mais là, ça se relâche un peu. Et je sais que de toutes façons, présentement, je ne suis pas motivée. Ce sera de petites journées... Au moins, les réveils sont moins durs qu'il y a six mois. Ils constituaient un véritable calvaire. Là, c'est juste difficile, parce que je suis en manque de sommeil. Pour ce qui est du sommeil lui-même, il est très mauvais. Je me réveille très facilement, mais je peux me rendormir aussi sec, si je ne me lève pas, n'ouvre pas les yeux. Depuis quelques mois, je dors avec un bandeau sur les yeux. Si d'aventure, du bruit me dérange (genre la chatte qui veut sortir ou entrer), je mets de suite des boules quiès. Je ne le supportais pas avant, mais maintenant, oui. J'en ai toujours sur moi, pour les concerts, mais aussi pour les cas où j'aurais à me reposer quelque part. Se couper totalement et physiquement du monde. Cela m'aide pas mal. Alors, certes, on me dit de pas boire de thé après 18h, de me coucher plus tôt, de structurer ma vie. Mais elle est déjà tellement emmerdante. C'est bien un des rares intérêts d'être "adulte" que de pouvoir se coucher à pas d'heure et de bouffer n'importe quoi. Du moment qu'on assume au bureau... Bon, OK, j'ai pas toujours franchement réussi à le faire. Mais j'ai pris acte il y a peu que je n'étais pas Wonder Woman. Les autres font bien des bévues, je peux aussi faire les miennes. Y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui soient raisonnables. Bon, je vais arrêter là ma tartine, lol.
Ariane-
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